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Ce mot résonne parfois comme une anomalie. Une anomalie comportementale, voire, pour certains, une forme de handicap.
J’échangeais récemment avec Olivier, directeur général de Linklusion, sur ce thème qui me questionne beaucoup. Dans mon entourage, on me désigne souvent ainsi. Pour beaucoup, c’est la cause de tout ce que je peux entreprendre :
« Tu fais tout ça parce que t’es hyperactif… »
Oui, peut-être. Je n’ai pas suffisamment étudié le sujet pour en tirer une conclusion définitive. Ce que je sais, en revanche, c’est que l’action mène aux émotions, qui elles-mêmes mènent aux sentiments.
Pour ceux qui me connaissent, ce triptyque – action, émotions, sentiments – guidé par le besoin de répondre à des aspirations profondes, est quelque chose auquel je crois beaucoup. Le fait de faire, d’occuper mon temps ainsi, la satisfaction d’avoir accompli quelque chose : voilà ce qui, selon moi, anime beaucoup d’entrepreneurs que je croise.
Mais attention, je ne dis pas qu’un hyperactif est nécessairement un entrepreneur.
Je fais partie de ceux qui trouvent leur raison d’être dans le plaisir d’agir.
Alors, me concernant, cette « hyperactivité », identifiée par d’autres : est-elle le fruit d’une nature profonde, ou la conséquence de ce plaisir de faire ?
Qui de la poule ou de l’œuf… (sourire), vaste débat.
Ce qui est certain, c’est que je ne m’ennuie jamais.
Et j’adore aussi, parfois, ne rien faire. Parce que ne rien faire, c’est déjà faire quelque chose : rêv































