Je me garderai bien de lancer un débat sur le fond du mouvement des gilets jaunes, forcément clivant, même au sein du lectorat d’un magazine économique dynamique et optimiste comme celui que vous tenez entre les mains.
Le sujet se fait brûlant. Après un premier report, quelques tergiversations et bruits de couloirs contradictoires, le prélèvement à la source est sur le point de devenir une réalité dès le 1er janvier 2019. Il appartiendra désormais aux entreprises d’appliquer cette nouvelle mesure sur les fiches de paie.
L’association Entreprendre pour Apprendre vient de boucler son championnat de France. Evènement majeur de sa saison, celui-ci vient conclure une année qui aura vu 35 000 jeunes se mettre en mode projet, le plus souvent sur le temps scolaire.
Sur le point de boucler mon prochain livre, Rendez-vous avec la France qui bouge, je termine un tour de France des actions citoyennes qui vise à résoudre des fractures de notre pays. Un voyage de 18 mois en optimisme, qui donne franchement la banane. Je profite de cette chronique pour mettre en avant l’une de ces initiatives, aussi simple que brillante.
L’économie française va mieux. L’ensemble des indicateurs sont au vert, la majorité des entreprises semble respirer moins difficilement (c’est-à-dire qu’elles ont trois semaines de visibilité plutôt que quinze jours), et, preuve plus grande encore de l’optimisme ambiant, les discussions devant la machine à café, haut lieu de vivre ensemble de notre société, tournent plus autour du développement que des plans de licenciement.
Errant dans les allées emplies d’énergie du POPB (pardon, il faut dire Hôtel Arena Bercy désormais) à l’occasion de la journée Inno BPI organisée le 12 octobre dernier, m’imprégnant de l’énergie des 37 000 entrepreneurs présents, j’ai échoué à quelques mètres des studios de RMC, délocalisés pour l’occasion
«Nous ne serons jamais des winners, connard. » La phrase n'est pas de moi (ma mère me rappellerait les bonnes manières), mais lue sur une banderole brandie le 8 mai dernier par des manifestants anti-Macron.
Professionnels et simples citoyens s’accordent tous une chose : la campagne présidentielle 2017 ne ressemble à aucune autre. Si l’on devait oser la comparaison, on parlerait d’un film inédit alliant un scénario hitchcockien à la réalisation fantasque et burlesque d’un Tim Burton. Détonnant, comme mélange. Mais est-ce pour autant synonyme de succès ? Au vu des prévisions quant à l’abstention, on est en droit...