Le poste est libre, mais personne ne postule. On recrute, mais le·la jeune démissionne 15 jours plus tard. De plus en plus de secteurs peinent à recruter de la main-d’œuvre qualifiée. Phénomène structurel ou sociétal dont la France ne se débarrasse pas. Des spécialistes nous livrent leur analyse.
La formation en France, l’un des rares sujets qui aboutit à un « consensus politique », relève l’économiste Roland Rathelot. Dans le sens où ni la gauche ni la droite ne pourraient se féliciter d’une contraction de l’investissement dans la formation. Alors on forme beaucoup dans le pays. Pas forcément aux bons endroits. Voilà tout le paradoxe d’une société qui abrite autour de 8 % de chômage et des employeurs qui peinent à recruter. La formation, un levier d’insertion qui ne profite, hélas, pas à tous·tes.
La formation. Voilà bien un outil d’insertion professionnelle et un levier d’emploi qui exige une adaptation permanente aux nouveaux besoins des individus – demandeur·ses d’emploi ou non – et des entreprises. Si les indicateurs généraux témoignent des progrès indéniables de la formation professionnelle en France, la réalité individuelle n’est pas au beau fixe.
Avec 2,4 millions de chômeur·ses, en légère baisse, la France ne devrait pas tant courir après une main-d’œuvre en pénurie qui pèse sur la reprise économique. Mais les chercheur·ses d’emploi en question ne sont pas forcément formé·es ni prêt·es à se ruer dans l’hôtellerie, la restauration ou le bâtiment, secteurs en demande criante.
Le Master of Business Administration ou le plus haut niveau dans le domaine de la conduite globale des affaires poursuit sa mutation. Après une année scolaire bousculée par l’agenda covid, la rentrée 2021-2022 s’orchestre dans la (nouvelle) normalité. Les formats hybrides s’installent et les programmes sont modifiés en profondeur.
L’incertitude économique règne aujourd’hui, mais sur le plan démographique rien n’a changé : l’enseignement supérieur ne forme pas suffisamment de diplômés pour répondre aux besoins de fonctionnement des économies mondiales.
MBA : ce sont ceux qui le suivent qui en parlent le mieux. Les participants prennent la parole en cette rentrée. Et leurs propos balaient quelques idées reçues.
L’internationalisation, c’est avant tout l’ouverture sur le monde. En permanence en contact avec des étudiants et des professeurs venus des quatre coins du globe, les étudiants s’offrent des perspectives qui dépassent largement le cadre national.
Oui, il a créé, dirige et agrandit une entreprise européenne capable de vendre 1 million de « repas » par jour sous forme de snacks. Oui, c’est un « millionnaire » à l’abri du du Christ, cet ange du business besoin, lui qui a passé son adolescence à mener de petits boulots pour éviter la rue. Mais à l’âge dépasse de loin l’appât du seul gain.
Avec un bénéfice de 105 milliards de dollars, Saudi Aramco domine le classement des entreprises les plus rentables, selon Statista.
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