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La finance, le marketing ou encore le management sont des domaines porteurs, très prisés par les étudiants entrant en deuxième cycle d’études supérieures. Pour obtenir un bac+5 dans ces domaines, il est possible de passer par un master universitaire ou par un programme grande école (PGE), formation de référence des grandes écoles de commerces. Dans cet article, on dresse un petit comparatif de ces deux voies d’accès.
Une admission différente, mais toujours sélective
Tout d’abord, intéressons-nous à l’admission qui peut prendre différentes formes bien qu’elle soit toujours sélective. À la fac, l’entrée en master est soumise à un examen très sélectif du dossier universitaire, généralement complété d’un entretien, alors qu’en grande école, l’examen du dossier, moins sévère, est traditionnellement suivi d’un concours avant l’entretien final. Dans certaines écoles, comme à l’Esdes Lyon Business School, le programme grande école ne se limite pas au deuxième cycle correspondant au master, mais intègre aussi tout ou partie des premières années d’études supérieures : l’admission se fait donc en amont.
Des cours de qualité orientés vers différents objectifs
En France, les parcours universitaires sont reconnus partout dans le monde pour leur excellence académique, qui n’est plus à prouver. Les cours sont dispensés par des enseignants-chercheurs experts dans leurs domaines. Dans les programmes grande école, l’excellence académique passe par l’innovation et l’enseignement de concepts très actuels, souvent transmis par des professionnels du métier. Cela n’enlève rien à la qualité des cours : les professeurs, s’ils sont rarement chercheurs, sont parfois docteurs – à l’Esdes, par exemple, le corps enseignant compte 70% de docteurs.
La professionnalisation : point bloquant pour l’université ?
Cette différence dans les cours s’explique par des différences de stratégie de professionnalisation. Pour former des chercheurs, rien de tel que l’université. En revanche, pour l’insertion en entreprise, les programmes grande école sont à privilégier : enseignement professionnel, réalisation de nombreux stages, apprentissage, rencontres entreprises, coaching professionnel, aide à l’insertion et surtout réseaux alumni promettent une professionnalisation et une intégration professionnelle sans pareil. Les masters universitaires se veulent de plus en plus professionnalisants en incitant à l’apprentissage et à la réalisation de stages, mais ils ont encore du chemin à faire pour égaler les programmes grande école.
De plus en plus de possibilités d’internationalisation
Entre les cours en anglais et les stages à l’étranger, les écoles de commerce sont bien connues pour être tournées vers l’international, une orientation rendue possible grâce à leurs réseaux. À titre d’exemple, l’Esdes compte 25% d’étudiants internationaux, plus de 100 universités partenaires à travers le monde et plus de 6.000 alumnis autour du globe. De leur côté, les universités participent à des programmes internationaux comme Erasmus qui, dans les faits, ne permettent pas à tous les étudiants qui le souhaitent de partir.
Conclusion
À l’exception de celles et ceux souhaitant s’engager dans la recherche, les programmes grandes écoles conviendront à la majorité des étudiants : ils proposent des cours plus adaptés à leurs objectifs, une professionnalisation optimale et de meilleures possibilités d’internationalisation. La limite de ce système est le coût de la formation qui oblige beaucoup de jeunes issus de milieux sociaux modestes, dont les parents ne peuvent subvenir à leurs besoins, à s’endetter pour y accéder.