Nouvelles Vertes, du 25 avril

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C’est l’heure du tour d’horizon environnemental… par Ezzedine El Mestiri !

Développer l’économie bleue · Selon l’Unesco, depuis le début de la Décennie des océans en 2021, plus de 500 projets ont été lancés dans une soixantaine de pays et plus d’un milliard de dollars a été mobilisé pour améliorer la connaissance et la protection des océans. La dernière conférence qui s’est tenue à Barcelone en avril dernier compte élaborer la feuille de route mondiale pour les océans, pour les cinq prochaines années. Couvrir l’ensemble des défis, tels que le climat, la biodiversité marine, les catastrophes naturelles, la pollution, les ressources marines et l’alimentation. Jeter aussi les bases d’une gestion durable en développant l’économie bleue. 25 % des fonds marins sont désormais cartographiés en haute définition, contre 6 % en 2017.

Le coût de l’adaptation · Dans une récente étude, l’institut de l’économie pour le climat a estimé le coût de l’adaptation au changement climatique. Il en faut de l’argent ! Le document dégage des ordres de grandeur pour trois secteurs : bâtiment, transport et agriculture végétale. Pour le bâtiment, les coûts pourraient atteindre entre 1 et 2,5 milliards d’euros par an pour la construction neuve et 4,4 milliards d’euros par an pour le parc existant. Concernant les transports, les travaux pour l’adaptation des réseaux routiers et ferrés nécessitent quelques centaines de millions à quelques milliards d’euros par an. Quant à l’agriculture elle aurait besoin de 1,5 milliard d’euros par an au cours de la prochaine décennie.

Protéger le ver de terre ! · Le ver de terre joue un rôle indispensable dans les écosystèmes. Il contribue à l’aération des sols, évite le ruissellement des eaux de pluie en améliorant l’irrigation et fertilise le sol grâce à ses déchets. L’abondance de vers de terre est un indicateur d’un sol en bonne santé. Christophe Gatineau, fondateur de la Ligue de protection des vers de terre vient d’adresser une lettre au ministre de l’Agriculture. « Plus de la moitié des sols agricoles sont dégradés à divers degrés, et leur altération prend sa source dans la dégradation de l’habitat des vers de terre. Une dégradation qui entraîne l’érosion des sols vers les cours d’eau et la raréfaction des vers de terre ».

Adeptes de l’investissement responsable · Selon le 5e baromètre de l’investissement responsable (CPRAM et Insight AM) pour l’année 2023, 44 % des Français affirment disposer de fonds qualifiés d’investissement responsable. Ils n’étaient que 36 % en 2022. Pour les thématiques choisies par les épargnants, les enjeux climatiques demeurent en tête avec 43 % de réponses, suivis par la consommation responsable (42 %), avant l’éducation (33 %) et le respect des droits de l’homme (31 %). Pour 44 % des interrogés, le frein principal à l’investissement responsable est le manque de connaissance et d’information sur le sujet.

crédits : shutterstock

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