Formule 1
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Peut-on voir encore plus grand ?

Les affaires ne sont pas en reste du côté de la Formule 1. En pleine expansion, le marché autour du sport automobile attire les investisseurs depuis quelques années. Le dernier en date, General Motors associé à TWG Global. Mais ce développement pourra-t-il rester pérenne ?

Il y avait déjà eu l’annonce de la marque allemande Audi, qui fera son apparition en 2026 à la place de l’écurie Sauber Stake F1 Team. Place désormais à General Motors. Sous la marque Cadillac, le géant automobile américain constituera la onzième écurie à compter du championnat 2026. Un partenariat qui inclut le groupe TWG Global repris par Dan Towriss, le géant de l’automobile américain. « L’implication de General Motors et de Cadillac dans ce projet est un signe de l’évolution de notre sport. Nous sommes impatients de voir les progrès et la croissance de ce nouvel entrant, certain de la totale collaboration de toutes les parties impliquées », a souligné Stefano Domenicali, président de Formula 1, dans les colonnes du journal L’Équipe. Une collaboration qui permet aux États-Unis de se faire une place et de s’associer durablement au sport automobile.

Un potentiel croissant pour le marché américain

Le succès de la série Netflix, « Drive to survive » a permis à la Formule 1 de se faire connaître et surtout de se démocratiser. Une opportunité que le marché étasunien a su saisir puisque de nouveaux circuits ont vu le jour tels que Las Vegas ou Miami. Avec l’appui communicationnel du groupe Liberty Media, propriétaire américain de la F1 mondial, depuis son rachat de la F1 en 2017, la discipline devient de plus en plus populaire. En 2023, la firme sportive cumulait 50 millions d’abonnés, une croissance significative. Une stratégie digitale qui se traduit avec des audiences en hausse, avec en moyenne 1,28 million de téléspectateurs aux États-Unis sur l’année précédente. Un chiffre conséquent pour le marché américain.

Pour la saison 2023, plus de 30 % des nouveaux partenaires venaient des États-Unis, plus de 100 entreprises américaines étaient associées aux 10 écuries. « Nous ne faisons qu’effleurer la surface de ce que nous pouvons réaliser aux États-Unis. Nous voulons nous assurer que la F1 est présente trois cent soixante-cinq jours par an », exposait au journal Le Monde en 2023 Stefano Domenicali, le président de Formula One. Une américanisation de la Formule 1 qui déstabilise les circuits européens. Les Grands Prix de France et de Belgique n’ont pas été reconduits, faute d’un budget trop élevé.

Des perspectives de croissance diverses

Les investisseurs voient dans la Formule 1 un marché fleurissant. Certes, mais ce même marché devra être en mesure de répondre aux impératifs écologiques. L’entreprise Liberty Media s’est dotée d’un plan stratégique intégrant notamment les questions de responsabilité avec l’objectif zéro carbone d’ici à 2030. Des contraintes qui ouvrent la voie à un nouveau marché, celui des moteurs électriques avec des championnats déjà établis comme la Formule E.

Avec une compétition automobile 100 % électrique, la Formule E souhaite s’inscrire comme un acteur de la transition énergétique. Mais ce championnat n’écarte toujours pas les déplacements logistiques qui coûtent cher à l’environnement. Néanmoins, sa popularité croissante attire et interroge sur les perspectives d’avenir du sport automobile. Tout comme le championnat d’Indycar aux États-Unis, qui fait fureur outre-Atlantique. De quoi laisser une nouvelle opportunité pour les investisseurs, dans un marché en plein boom.

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