Temps de lecture estimé : 2 minutes
Parlons sport, pensons business. Avec la troisième édition du salon Paris Card Show, le business des cartes de sport à collectionner profite d’une dynamique plus que positive.
C’est un marché cyclique. Un marché qui trouve des dynamiques positives dans les initiatives des fabricants de cartes. Mais c’est aussi un marché qui dépend des performances sportives de certaines équipes ou joueurs. Bref, un marché aussi intéressant que fleurissant. Décryptage.
« Le premier élément qui a ramené de l’intérêt sur les cartes de sport en France, c’est la Dream Team 92 », raconte Thierry Lardoux, l’organisateur du salon Paris Card Show 2024 et collectionneur depuis plus de 20 ans. Cette équipe de basket américaine des Jeux olympiques de 1992 avait marqué un tournant dans l’adoption du sport à la balle orange en France. Les Michael Jordan, Magic Johnson et autres Charles Barkley avaient fasciné toute une génération qui s’était ensuite rabattue sur les cartes à collectionner pour faire subsister leur passion.
« Aujourd’hui, c’est Wembanyama qui déchaîne les foules », ajoute Thierry Lardoux. Notre collectionneur rappelle aussi que « beaucoup de gens ont remis le nez dans les cartes » au moment de la covid-19. Ce nouveau cycle, lancé depuis près de quatre ans, est déjà bien fructueux…
Un duopole…
Et pour cause ! Les deux fabricants phares de ce marché fourmillent de nouveaux projets qui amènent de l’engouement. Déjà, Panini, l’entreprise italienne connue pour ses stickers, s’est lancée dans la production de cartes en dur avec finitions.
« Panini a sorti une gamme ‘Scores’ sur la Ligue 1. Ils sont présents partout dans les Fnac et les Micromania », note Thierry Lardoux. Et d’ajouter pour étayer son propos : « Les marques font un peu plus d’efforts. Ils font aussi des produits plus abordables ».
De l’autre côté, Topps est aussi spécialiste de la carte manufacturée. Pour cet été, l’entreprise propose déjà des collections sur l’Euro 2024 en plus de certains autres sports comme la Formule 1 ou l’UFC. « C’est la référence en France », ponctue notre collectionneur.
…Et quelques challengers
D’autres fabricants arrivent toutefois à tirer leur épingle du jeu. Loin des Panini et leur chiffre d’affaires à plus d’un milliard d’euros, certaines « petites » entreprises françaises attirent les collectionneurs en se positionnant sur des segments de niche.
C’est le cas de SlamDeck par exemple, qui propose toutes les cartes des fédérations françaises de basket (féminines et masculines). Ou encore Fight IQ, qui se penche sur les combattants (de Jérôme Le Banner à Ciryl Gane en passant par Baysangur Chamsoudinov). Bref, des « super trucs » selon Thierry Lardoux qui se félicite de voir qu’en France aussi, « on a la connaissance » pour faire de belles cartes.
Une communauté qui sait créer de l’engouement
À mesure que l’intérêt pour les cartes grandit, les initiatives des collectionneurs se multiplient. Le Paris Card Show en est d’ailleurs le meilleur exemple. « Au départ, c’est parti de quelques collectionneurs qui voulaient se rencontrer. Aujourd’hui ça attire beaucoup de monde », se réjouit Thierry Lardoux, qui en organisera la troisième édition en juin prochain.
Et par « beaucoup de monde », notre expert entend aussi quelques célébrités : « Antoine Griezmann sera représenté au Paris Card Show de cette année », ajoute-t-il. Le business des cartes à collectionner en est donc presque devenu tendance, à tel point que certains influenceurs se penchent largement sur le sujet : « Il y a des vlogueurs ou des youtubeurs aussi qui commencent à relayer l’information », conclut notre expert. Ainsi, sur ce marché, collectionneurs et revendeurs ont tous une carte à jouer…
Les prolongations…
Randstad et l’OM, ça prolonge ! L’agence d’intérim est partenaire du club phocéen depuis 2021, et voilà que les deux parties sont tombées d’accord pour prolonger cette idylle jusqu’en 2027. « Le groupe Randstad est fier d’écrire ce nouveau chapitre avec l’Olympique de Marseille », précise Frank Ribuot, président du groupe Randstad France.