Temps de lecture estimé : 1 minute
Il y a des Unes de presse qui interpellent. En cette rentrée, celle du magazine Challenges avait de quoi.
Imaginez : les représentants des principales organisations patronales, bras-dessus bras-dessous, pour lancer l’« Appel des patrons » et en appeler aux pouvoirs publics : « Laissez-nous créer des emplois et de la prospérité ! » : message compréhensible, justifié… mais incomplet.
Je passe sur l’absence de parité : deux femmes, quatre hommes. Après tout, cette Une ne fait que refléter des inégalités qui marquent toujours l’accès aux plus hauts postes à responsabilités.
Non, le plus ennuyeux ce sont certains oublis coupables. La croissance oui ! Mais surtout, la « croissance inclusive », celle qui ne laisse personne au bord du chemin et donne sa chance à chacun…
Certes, je partage le constat des auteurs : « l’imprévisibilité est mauvaise pour l’économie ». Mais l’économie en question « crève » tout autant des inégalités sociales qu’elle génère, de la précarité qu’elle produit et, in fine, de l’instabilité qu’elle provoque. Pas une fois l’enjeu de la cohésion sociale au cœur d’une politique effective d’inclusion par le travail n’est évoqué.
« Le temps est venu des réformes de fond » : chiche, surtout si elles permettent, aux quartiers populaires, par exemple, de rattraper un taux d’emploi de 20 points inférieur à la moyenne nationale.
À moi, donc, de lancer un appel aux représentants patronaux : venez en discuter le 27 novembre prochain à l’occasion du Sommet de l’inclusion économique, à Bercy !






























