Temps de lecture estimé : 1 minute
Dans une précédente chronique, je vous parlais de la confiance. Aujourd’hui, c’est de la croyance dont je viens vous entretenir.
La croyance a ceci de génial qu’il n’y a pas besoin de preuves pour croire. Convaincu par des éléments tangibles ou rapportés par des personnes de confiance, persuadé par l’émotion apportée par la chose et nous voilà croyant. On croit alors dans le projet présenté, dans l’individu présenté, dans un être suprême ou supérieur.
Ainsi, la croyance se transmet, c’est une question de communication. À force de convaincre et de persuader, nous voilà plusieurs à croire. Parlant souvent d’une même voix, marchant d’un seul homme, la croyance rassemble et permet l’union, cette dernière faisant la force collective.
Alors portée par l’énergie du groupe, par l’enthousiasme de tous, la croyance mobilise et motive parfois sans limites. Bien des gens sont morts et meurent encore pour elle.
La croyance permet de rêver, de s’y raccrocher dans les moments compliqués. Croire fournit les armes à des moments où vous n’en avez plus. Cela m’a maintes fois permis de trouver de nouveaux chemins alors que la route semblait belle et bien sans issue.
Combien de fois croire en moi, en des projets m’a permis d’avancer, même quand tout laissait à penser que c’était impossible, quand tout le monde me disait : « Didier ! Tu n’y arriveras pas ! Laisse tomber. »
Attention ! Ne pas croire en quelque chose, c’est croire en son contraire. Ne pas croire en soi c’est la négation de soi. Croire contre c’est perdre une énergie folle et du temps. Par exemple, il est à mon sens préférable de croire en la paix que d’être contre la guerre.
Croire m’a permis d’être ce que je suis, croire c’est devenir.
Alors, cher lecteur, croyez pour rêver, croyez pour agir, croyez pour vous souvenir.
