Ni « tout marché » ni « tout État »

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« Ca ne peut pas être open bar ! » La petite phrase de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines… Avec un niveau de déficits publics atteignant 5,5% du PIB en 2023, l’État se met à la diète. Les uns pointent le niveau excessif des dépenses, les autres y voient plutôt un problème de recettes. Au-delà des interprétations, les politiques publiques notamment liées à l’emploi, à la formation, et à l’insertion professionnelle vont être impactées : 600 millions d’euros en moins pour France Travail ! Alors même que le plein emploi et son corollaire, le recul des discriminations à l’embauche, reste un objectif…

Que faire ? Notre réponse : IN-NO-VER. Faire émerger des solutions qui permettront à l’inclusion économique de ne pas être écrasée par le « mur de la dette ». Des nouveaux modèles qui, à l’instar des contrats à impact social, permettent d’allier financements privés et publics, investissements et subventions, pour faire avancer l’intérêt général. Grâce à ce nouveau type de partenariat nous pouvons financer de nouvelles solidarités et mener des actions de prévention des inégalités à l’instar d’Ambition, un programme qui permet à la Fondation Mozaïk d’agir au sein des universités, auprès des étudiants boursiers et /ou issus des quartiers populaires en amont des discriminations à l’emploi. Le « tout État » et le « tout marché » ont montré leurs limites : comment relever les défis du xxie siècle avec des méthodes héritées du xxe ? Il est temps de changer de paradigme : hybridation rime avec inclusion.

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