L’incertitude, cette vertu…

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L’ENTREPRISE QUE JE VEUX CITER EST…

… Mistral AI, pépite française spécialiste de l’intelligence artificielle générative, créée en 2023 avec 15 K€ à la clé et déjà valorisée à 2 milliards d’euros dès la fin de l’année de sa création ! Pourquoi est-ce important ? Mais parce que l’IA portera la croissance économique des années à venir. Il était temps que la France commence à combler son retard, même si les levées de fonds pour les start-up européennes doivent encore se voir largement boostées. L’enjeu est évidemment clair pour ces entreprises novatrices : devenir les champions français, Mistral AI comme Iliad dans son domaine, et construire un écosystème d’entreprises et de partenaires à l’échelle européenne pour faire face aux géants américains comme chinois.

L’ÉVÉNEMENT AUQUEL JE M’ASSOCIE

Les Trophées de l’Optimisme, organisés depuis des années désormais par le magazine où je m’honore d’écrire, ÉcoRéseau Business, sous la houlette de son fondateur, Jean-Baptiste Leprince. Il s’est tenu avec faste au sein de la CCI de Paris et d’Île-de-France (vous en aurez la synthèse dans ce numéro). C’est l’occasion désormais unique de rendre hommage aux nominés et lauréats, eux et elles qui illustrent le symbole auquel nous tenons tant dans l’ordre de l’optimisme, eux et elles qui bougent, créent, innovent et qui apportent des solutions au lieu de créer des problèmes. C’est aussi l’occasion de rendre hommage à ÉcoRéseau Business qui inscrit dans la durée, avec de plus en plus de succès, cette initiative remarquable.

LE LIVRE QUE J’AI LU AVEC GRAND INTÉRÊT EST…

… celui de Nicolas Bouzou, un des amis proches du cercle des énergies positives : La civilisation de la peur (XO éditions). Le livre est passionnant parce qu’il constitue une mine de réflexions de la part du brillant analyste qu’est Nicolas Bouzou, lequel au fond conforte bon nombre des réflexions qui sont les nôtres dans l’ordre de la défiance française et de la lutte contre la morosité. Il parle de la peur. Il faut savoir qu’elle nous rassemble, qu’elle fait lien, qu’elle nous rend humains – on a tous des peurs, notamment pour nos proches. Ensuite, il existe un marché de la peur. Ça fait vendre une presse volontiers anxiogène. Des pneus qui brûlent devant une entreprise en grève, ça fera des images pour les journaux télévisés.

Un patron qui sauve une PME de 30 salariés, ça n’intéresse pas les grands médias audiovisuels. Nous sommes dans une société secouée par les émotions négatives. Or l’hygiène de vie que nous recommandons dans l’ordre de l’optimisme, c’est de nous équilibrer en partageant plus souvent des émotions positives. En exprimant notre gratitude, en souriant, en riant, ce qui fait monter toutes les hormones positives. Nicolas Bouzou parle aussi de l’incertitude, elle nous environne, elle est économique, sociale, technologique, géopolitique, elle augmente notre anxiété, elle diminue notre potentiel d’optimisme. Essayons de promouvoir qu’elle est une vertu. Que chacun imagine ce que serait sa vie si nous savions systématiquement ce qui allait se passer, remarquait Kant. Ce livre suggère que les Français arrêtent de s’autoflageller. On me dit que les jeunes sont pris dans une sorte d’écoanxiété au moment même où la France réalise des performances exceptionnelles en maîtrise de CO2. L’emploi, on progresse, les technologies, on avance. Mistral AI en est l’une des preuves…

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