France des tours, France des bourgs : même destin ?

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Qu’est-ce qui relie Plomelin (Finistère), 4 000 habitants et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), 90 000 habitants ?

A priori, pas grand-chose.

Certes, il existe des enjeux propres aux zones périurbaines et rurales. Par exemple la dépendance à la voiture, et l’accès aux soins ainsi qu’aux services publics. Et pourtant à y regarder de plus près, France des bourgs et France des tours ont bien plus en partage qu’il n’y paraît. L’emploi y est plus rare, l’accès à l’entrepreneuriat aussi. La pauvreté et la précarité y sont plus développées qu’ailleurs. Le sentiment d’assignation territoriale y est plus fort. Cette « expérience commune », le rapport Borloo (2018) la rappelait d’ailleurs : « si l’on ajoute les territoires ruraux délaissés et certaines villes ou bassins en grave dépression, ainsi qu’une partie importante de nos territoires d’outre-mer, ce sont plus de dix millions de compatriotes qui sont éloignés du moteur de la réussite ». Campagnes, quartiers prioritaires : pour cette France, tout est plus dur ! Nous devons donc créer un récit commun en utilisant des solutions adaptées à la spécificité des territoires fragiles. Un tel récit s’appuie sur une priorité : le développement économique. Il implique une politique plus ambitieuse d’inclusion économique et de lutte contre les discriminations à l’embauche, notamment en raison des origines territoriales. Nous en parlerons avec des centaines de décideurs lors du Sommet de l’inclusion économique le 25 novembre prochain à Bercy et le 26 novembre au Palais de la Porte dorée.

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