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À chaque menace protectionniste des États-Unis, c’est la même chose : panique, inquiétude, sentiment d’impuissance. Avec Donald Trump de retour à la Maison-Blanche, la tentation du repli économique est forte outre-Atlantique. Droits de douane, taxes punitives, préférences nationales… le président américain a déjà commencé avec plusieurs de ses voisins, dont le Canada qui n’a pas tardé à répliquer.
Et alors ? Pourquoi trembler ? Pourquoi se contenter de regarder sans agir ? La France n’est pas un petit poucet économique. Nous avons des fleurons qui s’exportent et qui font rayonner notre savoir-faire : Airbus défie Boeing, LVMH domine le luxe mondial, Dassault vend ses Rafale aux quatre coins du globe. Nos vins, nos fromages, notre gastronomie restent des références absolues.
Si les États-Unis verrouillent leur marché, nous avons la capacité de faire de même. L’Europe, et la France en tête, peut, elle aussi, jouer la carte du protectionnisme intelligent… si elle le décide.
Pourquoi accepter des règles que d’autres ne respectent pas ? Défendons nos industries Made in France, imposons des conditions équitables. Il est temps d’abandonner cette posture défensive, ce complexe d’infériorité face aux États-Unis. Ce ne sont pas eux qui dictent nos choix, et encore moins notre destin économique. Donald Trump a réveillé le sentiment qui sommeillait depuis trop longtemps dans les esprits français et européens : celui de l’indépendance. Le commerce mondial n’a jamais été un long fleuve tranquille. Mais au lieu de redouter chaque geste américain, d’adopter une position attentiste et défensive, valorisons nos forces. L’innovation, le luxe, l’aéronautique, l’agroalimentaire… Autant de secteurs où la France excelle. Il ne s’agit pas de rejeter les échanges internationaux, mais d’être stratégiques.
Face au protectionnisme américain, ayons l’audace d’affirmer nos intérêts. Pas de crainte à avoir : nous avons de quoi répondre. Osons le protectionnisme français !