Intelligence collective ou bêtise augmentée ?

Saïd Hammouche, président fondateur du groupe Mozaïk

Temps de lecture estimé : 1 minute

Dans les entreprises, dans les médias, dans nos vies impossible de rater la « star » de la rentrée : l’intelligence artificielle s’impose partout. Et à grande vitesse. Arme d’inclusion massive ou machine à creuser les inégalités ?

Les entreprises et en particulier leurs dirigeants détiennent en partie la réponse … Oui, l’intelligence artificielle, et singulièrement l’intelligence artificielle générative, peuvent contribuer
à faire de l’égalité de traitement une réalité effective. Bien utilisée, elle permet à des recruteurs d’élargir leurs horizons et de regarder « au-delà du lampadaire » pour détecter des
profils qui ne sont pas dans leurs lumières. Bien utilisée, elle ouvre de réelles possibilités pour des candidats mal préparés, mal informés de mieux maîtriser leur parcours et leur insertion professionnels. Mais il faut savoir raison garder. Paré de toutes les vertus, le recours à l’IA n’autorise pas les dirigeants à faire l’économie d’un changement de pratiques. « Déterminer les bonnes pratiques RH est un préalable. Sinon, le risque c’est quoi ? La bêtise augmentée », aime prévenir Jeremy Lamri, cofondateur du Lab RH. Notre société vit une période intense de
transitions. Celle liée à l’émergence de l’IA n’est pas la plus aisée à anticiper et à piloter pour les entreprises. Raison de plus pour participer au prochain Sommet de l’inclusion économique organisé le 25 novembre prochain à Bercy où il sera question de mettre l’IA au service d’un recrutement plus inclusif. Et, croyez-moi, ce ne sera pas artificiel…

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