Dans la peau de Didier Deschamps…

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Le 16 juin prochain, «notre» équipe de France de football entamera la coupe du Monde contre l’Australie. Nous sommes potentiellement 67 millions de sélectionneurs à avoir un avis sur la meilleure équipe possible pour gagner, une nouvelle fois, ce prestigieux trophée. Atteindre cet objectif renvoie à deux questions : qu’est-ce qu’une équipe performante dans le sport de compétition et quels parallèles pouvons-nous établir avec nos entreprises ? Tout d’abord, éliminons le sujet de la motivation. Je suis extrêmement motivé mais cela ne suffit pas pour faire partie des 22 élus parce je ne possède pas les compétences requises. Si nous étions dans la peau de Didier Deschamps, comment choisir les 22 joueurs qui défendront nos couleurs ? Je vous propose trois compétences clés.

La volonté de progresser sans cesse

Le goût de l’effort, la volonté de se dépasser, de progresser, de faire un peu mieux que la veille et un peu moins bien que le lendemain sont les piliers du sport de haut niveau. Un sportif professionnel doit consacrer des dizaines de milliers d’heures à répéter ses gammes pour atteindre l’excellence. Le talent sans travail n’a aucune chance de réussir au plus niveau. Il en est de même dans nos entreprises. L’atteinte du résultat n’est pas un objectif mais la conséquence de milliers d’heures de travail accumulé.

Le collectif d’abord

Tout le monde sait qu’une équipe est performante lorsque sa force collective est supérieure à celles de ses talents individuels. Pourquoi est-ce si dur d’y arriver ? Parce que les joueurs doivent mettre de côté leur ego, être humbles et se mettre au service de l’équipe. La capacité de l’entraineur à transmettre l’amour du maillot, le talent du manager à faire rêver ses collaborateurs pour atteindre les objectifs fixés, sont des incontournables du métier. Le résultat n’est pas une fin en soi. Il n’est que la conséquence d’une ambition, inspirante, qui transcende les joueurs et nos coéquipiers.

L’amour de ses joueurs

L’exigence, les efforts répétés ne peuvent être acceptés par les joueurs sans considération, empathie, et n’ayons pas peur des mots, sans l’amour de leur entraineur ou la considération de leur manager. Quand la pression est trop forte, que les joueurs et collaborateurs doutent, le rôle du coach et du manager est d’écouter, de rassurer, de lever la pression d’enjeu pour aider son groupe à retrouver le plaisir du jeu, le goût de l’effort. A vrai dire, j’ai été un peu aidé par Didier Deschamps pour écrire cette chronique. Il a rédigé la préface de mon prochain livre Une saison avec Pascal Dupraz : leçons de leadership qui sort dans toutes les bonnes librairies le 12 juin prochain.

Allez les Bleus !!!

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