Pour bien finir l’année et éviter un gros coup de fatigue fin décembre, je vous suggère de vous auto-féliciter. Posez-vous une simple question : qu’avez-vous réalisé de bien cette année ?
Les vacances sont terminées. Les meilleures choses ont une fin. Vous devez reprendre le boulot. Vous avez parcouru un tiers des 500 e-mails reçus et c’est reparti sur les chapeaux de roues. La première réunion d’équipe est planifiée quelques heures après votre reprise et c’est vous qui l’animez. Ça vous agace. Vous redevenez négatif.
Ces deux objectifs atteints, le groupe se pose à nouveau la question de la pertinence de sa vision. Est-elle toujours valable et tient-elle des éléments extérieurs ? De la concurrence ?
Nous sommes en 1964. Les Beatles, révélés au grand public deux ans plus tôt, avaient lancé à l’échelle planétaire la vague pop.
Les membres des forces spéciales font systématiquement entre eux des retours d’expériences chronologiques et analytiques de leur mission trois ou quatre jours plus tard. La question tient en un acronyme, Scar, c’est-à-dire « Si c’était à refaire ? ». En phase de Retex, on juge les faits, pas les personnes et on pose la question,: «,Est-ce que tu as mieux à proposer ? »
Le samedi 16 mars s’est tenu l’acte 18 des « gilets jaunes ». Que vous soyez d’accord ou pas avec leurs revendications, que vous les aimiez un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout renvoie à une question de fond : faut-il se rebeller ?
Notre nouveau titre de champions du monde de football, gagné cet été, contribue grandement à la propagande du collectif comme impératif catégorique (dixit les philosophes) pour réussir dans l’entreprise.
C’est la rentrée et j’en ai déjà marre. En vrai, j’en avais déjà marre en vacances. En plein mois d’août, une sale nouvelle m’avait énervé. Tous les quatre ans, l’institut Gallup publie une enquête mondiale intitulée « State of the Global Workplace ».