Temps de lecture estimé : 2 minutes
Parlons sport, pensons business. Investissements, partenariats et idées fourmillent. À quelques mois des Jeux de Paris, les projets sportech se multiplient.
« C’est maintenant que les gens investissent », observe Aurélie Dyèvre, coprésidente du collectif SporTech France. Et alors qu’elle redoute que « le souffle retombe » après les Jeux, elle reste optimiste quant à l’héritage qu’ils laisseront : « Pour nous, le véritable héritage des Jeux, ce sera l’intérêt du grand public et donc sûrement plus de licenciés, plus de monde dans les stades », ajoute-t-elle. Des facteurs qui profiteront forcément aux entrepreneurs sportech.
Nous vous l’avions présenté il y a quelques semaines, Athanase Kollias et sa sportech Kinvent levaient alors 16 millions d’euros en série B. Un record pour le secteur en France. Et depuis, les autres projets s’enchaînent. Le dernier en date : l’association entre Kinomap et Sport Heroes.
Être prêt pour les Jeux
L’ambition de Kinomap et Sport Heroes ? offrir à leurs utilisateurs « une expérience immersive et innovante ». Alors, les deux entreprises se sont associées pour créer une synergie entre leurs deux concepts.
D’un côté : l’interactivité de Kinomap. Via des milliers de vidéos, la start-up propose des parcours à vélo dans le monde entier pour rompre avec la monotonie du sport indoor. De l’autre : l’incitation. Sport Heroes propose une plate-forme pour inciter les collaborateurs d’entreprises à faire plus de sport et entrer dans une spirale positive de bien-être.
En collaborant ensemble, les deux start-up ajoutent une corde à leurs arcs respectifs et espèrent toucher le plus de monde dans une année 2024 qui a vu le sport être placé comme grande cause nationale. « Il était grand temps d’intégrer nos technologies pour le bénéfice de nos millions d’utilisateurs en France et dans le monde. Avec en ligne de mire la plus grande course du monde connectée à l’été 2024 », indique Paul-Émile Saab, le président de Sport Heroes.
Flexion… Expansion
Se dressent, face aux acteurs de la sportech, quatre grands défis : accompagner les athlètes dans la maximisation de leurs performances, améliorer l’expérience clients de leurs solutions, digitaliser la gestion des clubs et des événements, et la transition écologique.
Alors, pour y répondre, les projets s’accumulent. En témoignent notamment les 103 membres du collectif SporTech parmi lesquels nous retrouvons Gymlib, WeWard ou encore Azeoo par exemple.
Selon Bpifrance, le secteur serait d’ailleurs ultra-dynamique. « L’écosystème SporTech FR est en ébullition. […] Nombreuses sont les start-up à travailler main dans la main avec le Comité olympique pour développer des produits permettant notamment aux fans de vivre pleinement l’événement, même à distance », apprend-on sur le site.
Les prolongations…
Noah Lyles au même rang qu’Usain Bolt… • Non pas sur la piste mais dans les contrats ! Le sprinter américain vient de prolonger son partenariat avec adidas jusqu’au JO de Los Angeles 2028. Si le montant exact est tenu secret, on sait toutefois qu’il se situe aux alentours des 10 millions de dollars par an, soit dans les mêmes sphères que le partenariat qui liait Usain Bolt à Puma.