Quel courage ?

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Vaste sujet que ce mot de « courage ». Combien de fois — et il y a peu encore — m’a-t-on dit : « Didier, tu n’as peur de rien, tu es bien courageux… ». Euh… comment vous dire ?

Que ce soit dans ma vie privée ou professionnelle, la peur est une compagne de route — fort désagréable, mais ô combien salutaire. Je me suis d’ailleurs déjà exprimé ici sur cette émotion qu’est la peur.

Le courage, dont il est question dans cette chronique, ce n’est pas l’absence de peur. C’est, à mon sens, la capacité d’aller au-delà d’elle pour agir. Si vous avez déjà refusé de renoncer, si vous avez livré bataille malgré la crainte qui vous habitait, si vous avez résisté à la facilité du renoncement, alors pour moi, vous avez fait acte de courage.

Au fond du trou, assailli par les ennuis — qui, comme disait un ancien président de la République, « volent en escadrille » —, réceptacle des émotions négatives de toutes les parties prenantes à vos galères, combien de fois, cher lecteur, cher entrepreneur, avez-vous livré bataille ?

Optimiste devant l’éternel, toujours dans l’action, le courageux reste debout. Il avance, face à ce mur de l’impossible qu’il tente de faire reculer à chaque pas. Combien de fois ai-je dit à mes interlocuteurs : « Même mort, il bouge encore. »

D’où vient cette énergie ? D’où vient cette volonté de livrer bataille, parfois à contre-raison ? D’où le courageux tire-t-il ses forces ? Ce qui est certain, c’est qu’il n’est pas de courage sans peur.

Nelson Mandela, courageux parmi les courageux, disait : « Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. »

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