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Ca y est, vous êtes presque au bout de votre process de recrutement ! Vous avez choisi votre candidat∙e et vous voulez vous assurer que ses compétences vont véritablement répondre à vos attentes ? C’est le moment de conclure un essai professionnel !
L’essai professionnel se situe avant le contrat de travail ; ce n’est pas une période d’essai, et il n’est pas rémunéré.
Toutefois, certaines conventions collectives peuvent prévoir le versement d’une indemnisation, par exemple dans le secteur de la coiffure.
Enfin et surtout, l’essai professionnel doit être de « courte durée » et le/la candidat∙e ne doit pas être placé∙e dans les « conditions normales d’emploi ». Tels sont les points critiques de l’essai professionnel.
La courte durée, si rien n’est prévu par la convention collective, est d’abord une question de bon sens : de quelques heures à une journée maximum, en fonction du contexte et du poste.
Quant aux « conditions normales d’emploi », c’est le point le plus délicat. Il faut mettre le/la salarié∙e en situation réelle, sans en retirer un quelconque bénéfice (par exemple, le boulanger testé repartira avec le pain qu’il a fabriqué).
Un essai professionnel se manie donc avec précaution. En effet, si les conditions ne sont pas réunies, vous vous exposez au paiement des salaires, cotisations sociales afférentes, éventuelles indemnités pour rupture abusive, et aux sanctions civiles et pénales pour travail dissimulé…
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