MEIGA !

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Le 15 novembre dernier, j’ai eu l’honneur d’être reçu par Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie démissionnaire depuis, pour cause de censure.

Cette rencontre a été l’occasion idéale de dresser un rapport d’étape sur la mission qui m’a été confiée à propos du made in France le 12 juin dernier. J’ai découvert un ministre qui se singularise par son écoute attentive et son engagement évident envers la défense de nos industries.

Lors d’un entretien approfondi accordé au journal La Tribune Dimanche, Marc Ferracci avait détaillé son plan pour l’industrie française.

L’objectif principal était clair : la France doit poursuive ses efforts pour lutter contre la désindustrialisation. Cette stratégie visant à stopper l’hémorragie des cinquante dernières années est essentielle, non seulement pour restaurer notre souveraineté économique, mais
aussi pour soutenir et développer l’emploi.

Le ministre de l’Industrie a souligné aussi l’existence de ressources financières significatives qui n’ont pas encore été pleinement exploitées. En effet, le plan France 2030 dispose encore de 19 milliards non dépensés sur les 54 milliards de l’enveloppe initiale. Ces fonds représentent une occasion exceptionnelle d’investir dans des secteurs stratégiques, avec pour objectif de stimuler à la fois l’innovation et l’efficacité environnementale des processus industriels grâce à des investissements pertinents.

Un autre aspect fondamental de cette feuille de route est l’ambition de relancer l’industrie à l’échelle européenne. Cela passe par une reprise des conclusions récemment avancées par Mario Draghi, qui a plaidé, avec vigueur, pour une réindustrialisation européenne. Dans
le contexte économique actuel, marqué par une montée du protectionnisme, cette volonté de relance industrielle à l’échelle européenne est absolument vitale.

Le ministre sortant de l’Industrie semblait posséder l’expertise, l’énergie et la détermination nécessaires pour devenir l’un des ardents défenseurs d’un mouvement européen que je suggère de dénommer « Make European Industry Great Again » (MEIGA). Acronyme qui pourrait utilement devenir le cri de guerre de tous ceux qui croient en la capacité productive de notre Europe.

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