L’actualité autour des phénomènes de corruption est forte. Chacun a en tête la mise en examen récente de Vincent Bolloré, et l’annonce, le 22 avril dernier, par Christine Lagarde, directrice générale du FMI, de l’adoption d’un nouveau cadre réglementaire destiné à « évaluer de manière régulière » la corruption dans les 189 pays membres.
Le premier enseignement du projet de loi Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (Pacte) est la qualité du dispositif de concertation publique mis en place par le ministère de l’économie et des finances.
En 2012, le gouvernement avait cherché à imposer une taxe sur les dividendes. Retoquée par le conseil constitutionnel. Le coût de cette annulation est chiffré à 10 milliards d’euros.
La crise de 2007-2008, dont la « finance internationale » – cet adversaire « sans nom ni visage » – était coupable, a suscité par réaction une nouvelle tendance chez les usagers et consommateurs des services et produits bancaires. Las de cet ennemi fantomatique, on a souhaité que la finance prenne enfin un visage amical.
Le 18 avril, une grande enseigne de distribution a lancé une nouvelle carte de paiement internationale, commercialisée à un prix attractif (5€), que l’on pourra se procurer en grande surface, entre les rayons de produits ménagers et les pâtes alimentaires.
Le 2 mars dernier, Snapchat a réalisé une entrée en Bourse remarquée. Après une relative prudence dans la cotation initiale de son IPO, la firme a introduit son titre à 17 dollars. Le 3 mars, l’action s’envolait de plus de 59% pour atteindre, à son pic, les 27,07 dollars. Le 20 mars, son cours était cependant redescendu à 19,83 dollars, après les réserves émises...