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Travailler moins… mais mieux !
Chaque semaine, nous mettons à l’honneur un concept, une expression, une théorie, un jargon… directement lié à notre quotidien : la vie de bureau ! Zoom sur le slow working.
Devenu le leitmotiv pour beaucoup d’entre nous, le slow working consiste à travailler moins mais mieux. Concrètement cela suppose un rythme de travail différent de celui habituel, en se concentrant uniquement sur une seule et même tâche. Gage à la fois d’efficacité et de qualité. Avec pour objectif principal : être plus productif. Le rapport au travail est ainsi totalement bousculé ce qui permet de préserver le fameux équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Un concept qui séduit alors que le bien-être au travail reste pour de nombreux salariés une priorité. Puisque le slow working agit également contre le stress, l’épuisement mental et professionnel.
Et nous le savons, le travail peut imposer un rythme effréné. Hélène L’Heuillet, psychologue et psychanalyste dans son ouvrage Éloge du retard (Albin Michel), l’illustre très justement. « L’urgence, la vitesse, la fluidité sont les valeurs dominantes de notre société. Il faut tout mettre en œuvre pour gagner du temps. Mais c’est une course infernale dans laquelle on s’engage, car plus on va vite plus il faut accélérer ».
Comment le mettre en place ?
L’entreprise aussi tire parti du slow working. Boost de la productivité, meilleure gestion du planning, épanouissement au travail et meilleure cohésion entre collaborateurs. En effet, au-delà d’une meilleure productivité des salariés, ce mode de travail permet d’organiser le temps de travail comme on le souhaite. Ce qui permet ainsi de s’octroyer du temps pour soi mais aussi pour s’ouvrir au reste de l’équipe. Qui dit meilleure entente dit meilleure collaboration. Mais ce concept ne peut s’appliquer à tous les secteurs. Certaines missions demandent à être traitées en même temps avec un rythme de travail assez soutenu.
Mais comment l’intégrer à son quotidien ? Dans un premier temps, définir ses priorités, les tâches les plus importantes à faire. Tout cela répertorié sur un planning, sans trop le surcharger pour laisser des temps off. Éliminer les possibles distractions qui pourraient entacher la productivité. Car avec du retard, la méthode du slow working ne pourra être pleinement efficace. Ne pas avoir peur aussi de déléguer et de collaborer. Toutes les tâches ne peuvent pas être faites par une seule personne. Et enfin alterner les missions complexes avec celles qui le sont moins, afin d’éviter la saturation.
Le slow working peut aussi s’appliquer à l’entrepreneuriat. Le slow business c’est la manière de gérer son activité de manière plus calme, à un rythme plus doux. C’est le cas notamment des personnes qui souhaitent se lancer en freelance ou se reconvertir. Afin d’être libre des contraintes imposées par certaines entreprises.