Nicolas Revel, directeur général de l'AP-HP évoque une batterie de trente mesures pour enrayer la fuite des talents. Distribution de logements à 1 200 soignants, réorganisation des plannings pour offrir plus de souplesse, et même l’embauche de 600 postes administratifs pour soulager des soignants débordés par des tâches bureaucratiques.
L’émergence des multiples outils numériques, ne laisse pas le choix aux entreprises. Elles doivent s’adapter pour répondre aux enjeux actuels et défis de demain. Pour ce faire, les formations sont nécessaires, pour les salariés mais aussi pour les dirigeants. « On constate, depuis un peu plus d’un an, avec l’arrivée de ChatGPT, que les demandes et les besoins en matière de formation sur l’IA ont augmenté », explique Julien Féré, expert en communication pour l’entreprise Onepoint.
Le sport favorise une meilleure ambiance au travail, il renforce la cohésion d’équipe et augmente la productivité. Cela peut devenir un réel atout pour les employeurs et fidéliser les talents, tout en renforçant l’attractivité de l’entreprise. Ce sont surtout les jeunes collaborateurs qui se sentent concernés, les moins de 35 ans sont 35 % à certifier participer à des activités physiques proposées par leur entreprise contre 18 % pour les plus de 50 ans. L’objectif, pour plusieurs entreprises et salariés, serait de faire du sport au travail non pas un luxe, mais bel et bien une nécessité.
Bernard Etchenagucia, président de X-PM, l’un des cabinets leaders du secteur dresse trois grandes familles de problématiques pour lesquelles les entreprises ont tendance à faire appel à ce type de professionnel : « Faire face à une situation d'urgence managériale, un recrutement qui prendrait plus de temps que prévu, remplacer un congé maternité ou paternité ; mener un projet vaste de transformation, un programme IT à développer par exemple ; ou encore gérer une situation de crise. »
L'éternel débat sur la semaine de quatre jours refait surface après un nouveau test de l’organisation 4 Day Week Global, du cabinet de conseil Intraprenör et de l’université de Münster. En effet, selon l’étude menée sur 45 entreprises volontaires outre-Rhin, issues de divers secteurs (santé, construction, informatique, etc.) 73 % d’entre elles ont décidé de maintenir le dispositif de la semaine de 4 jours. Dans le même temps, 10 % des entreprises témoins restent sur un non catégorique, 1 sur 10 également hésite encore.