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On nous dit, on nous répète, que l’époque est maussade. Serait-ce même dans l’intérêt de certains de nous convaincre que tout est noir ? Inquiéter pour mieux régner ! Pourtant, dans ce paysage en gris foncé se glissent parfois des bulles d’optimisme qui maintiennent notre moral à flot.
Le 23 mars 2018, je participais, au sein de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, au lancement du Mois de l’optimisme. Son objectif ? Un mois pour rassembler les initiatives positives, pour échanger, pour partager des témoignages inspirants ; un mois pour faire grandir toujours plus la confiance collective.
Cet évènement rendait notamment hommage à Jean d’Ormesson, qui fut membre fondateur de la Ligue des optimistes de France. J’y ai découvert le concept d’happytalisme qui prône une société orientée vers le bonheur et le bien-être. J’ai fortement adhéré au principe d’« oser la générosité pour agir et rayonner ». Une conférence ludique proposait même 101 expériences pour être heureux 7 jours sur 7. Ce bel élan déferle partout en France, qui invite chacun à témoigner, à proposer, à oser. Je ne m’en suis pas privé. Je suis passé de l’abîme le plus profond après mon amputation à un océan d’optimisme et d’envies. Même à moi, la vie a offert son sourire…
Ce qui est encourageant c’est que les plus hautes sphères se saisissent de cette idée, y compris en matière d’emploi. En mars 2018, Sciences Po publie un livre blanc destiné à contrer les idées noires. Son titre est sans équivoque : « Le bonheur au travail ». Ce serait devenu, une véritable « stratégie des organisations ». Il interroge : « Pour être heureux, vivons… au bureau ? ». Une révolution !
Dans Emile ou de l’éducation, Jean-Jacques Rousseau écrivait : « Tout homme veut être heureux mais, pour parvenir à l’être, il faudrait commencer par savoir ce que c’est que le bonheur. » Je ne sais pas forcément à quoi il ressemble mais j’ai une petite idée de l’endroit où il se niche Chez l’autre ! Qui n’est pas forcément un « enfer », comme prétendait Sartre. Jamais je n’aurais pu mener à bien toutes mes folles aventures sans la richesse de mon entourage, sans le soutien de ceux qui ont cru en moi, au-delà de l’imaginable. Fin mars s’achève le mois de l’Optimisme mais j’ai déjà en tête un autre rendez-vous, la Journée mondiale de l’altruisme. Elle aura lieu le 28 mai à Paris. C’est une première, organisée par Mouvement altruiste. Je partage cette très forte conviction que l’entraide peut devenir un « moteur » indispensable pour nos sociétés futures. Et c’est donc dès à présent que je me mets au volant de ce véhicule propulsé à la générosité ! Il reste des places à mes côtés…