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La compacte nippone se range des voitures avec un moteur essence atmosphérique anémique. Dommage car pour le reste la Subaru assure.
En cette période d’abaissement de la limitation de vitesse sur les routes, le constructeur nippon devance l’appel. Subaru, pourtant réputé pour la diabolique WRX et ses 300 chevaux, renouvelle sa berline compacte en devenant raisonnable. Ici pas de turbo sous le capot mais un simple moteur essence à plat, Boxer 4 cylindres de 114 chevaux (le seul disponible), couplé à une boite auto à variation continue Lineartronic (pas de boite manuelle). Résultat : un attelage mécanique dépourvu de toute sportivité ; plutôt pataud, mais finalement pas désagréable à conduire pour peu que l’on réfrène ses envies d’accélération.
Le châssis, la suspension et la transmission intégrale permanente supporteraient pourtant, à n’en pas douter, un surcroît de puissance.
Confortable, bien dessinée, spacieuse avec un coffre à hayon de 385 litres, plutôt bien équipée et bien finie avec un habitacle d’une grande sobriété esthétique tout de noir vêtu, cette Subaru ne manque pas de qualités à commencer par sa belle sobriété à la pompe. Hélas les efforts du constructeur ne paient pas vraiment puisque l’Impreza est pénalisée en matière de rejets de CO2 (153 g) avec un malus de 2773 euros qui vient renchérir ses tarifs quand une Peugeot 308 110 ch essence conserve sur ce plan (95 g de CO2) une stricte neutralité fiscale.
Modèle essayé : Subaru Impreza Boxer 1.6 Lineartronic Luxury. Tarif à partir de 28 490 euros. Tarifs gamme essence à partir de 23 990 euros.