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La crise sanitaire a permis de faire évoluer les mentalités sur le développement du télétravail, mais ce qu’on a vécu pendant le premier confinement n’est pas du télétravail classique. Il s’est fait sans préparation, sans donner les clés aux managers pour qu’ils puissent aider leurs collaborateurs à bien s’adapter à la situation, in fine, sans outils permettant de l’exercer dans de bonnes conditions.
Ces dernières années, les Français ont exprimé être lassés de faire le trajet entre leur domicile et leur lieu travail tous les jours. L’émergence du télétravail vient conforter cette position. Elle va dans le sens d’une meilleure considération du bien-être, mais également de la qualité de vie à la campagne, dans les territoires ruraux, et qui vont venir transformer les espaces périurbains et les villes moyennes. Des mutations et évolutions assez sensibles vont avoir lieu en ce sens dans les années qui viennent.
En outre, les tiers-lieux et le télétravail vont contribuer à résoudre les problématiques écologiques. En travaillant à proximité de chez lui, l’individu va réduire le bilan carbone drastiquement.
L’entreprise doit permettre une transformation du travail qui se réorganise autour du télétravail, autour des aspirations, du lieu et du rythme du salarié.
Qu’il s’agisse donc de la vie à la campagne, d’un meilleur équilibre des temps de vie ou de l’impératif écologique, une révolution est nécessaire dans les mentalités et les législations pour aider à mutualiser les modes d’intervention de la puissance publique et des acteurs privés… et ainsi permettre le développement de ces tiers-lieux dans tous les territoires, car, nous ne le dirons jamais assez, ils sont sources de développement et de croissance pour les individus, les entreprises et les territoires !