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Si le code du Travail divise, il a le mérite de mettre tout le monde d’accord sur sa lourdeur. Une lourdeur qui, depuis vingt ans, apparaît pour beaucoup comme la seule cause de tous les maux dont l’économie française souffre : chômage, rigidité du marché du travail, fermetures industrielles, temps de travail subi…
Cette rentrée 2017 n’a pas failli à la règle ! Et pourtant est-ce vraiment la première cause du mal français. Je ne le crois pas !
Pendant les Trente Glorieuses, la production se destinait au confort matériel. Aujourd’hui, le confort immatériel prend une place prépondérante. Le numérique et la robotisation ont permis de simplifier les modes de productions, de dégager du temps pour les individus, à tel point que le paysage économique en France a complètement changé en 60 ans.
Produire autrement, c’est ce qui a profondément changé. Le monde industriel laisse progressivement place à celui des services, ceux destinés aux entreprises mais également aux personnes.
Prendre réellement conscience de cet état de fait permettrait de mettre en lumière les nombreux atouts que la France possède et nous donnerait les moyens d’adopter un nouvel état d’esprit à toutes les échelles : plus complémentaire avec nos partenaires européens, plus équitable dans nos territoires, plus équilibré pour les individus.
Les services sont une part de l’industrie du XXIe siècle, alors construisons le New Deal qui permettra de fixer un cap ambitieux pour notre industrie et nos services.