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Depuis le début du siècle, plusieurs mutations ont mené à un bouleversement de notre rapport au travail, à l’engagement professionnel et plus globalement aux évolutions des entreprises.
La mutation majeure est numérique. Aujourd’hui, 50 % de nos concitoyens n’ont pas accès à un réseau haut débit. Une injustice qui devrait être résolue avec l’accélération de la résorption des zones blanches. Une mutation qui offrira aux actifs la possibilité de définir leur lieu de travail.
L’écologie est également une mutation majeure car un tiers de l’économie territoriale est locale et personne ne peut négliger l’impact écologique des déplacements quotidiens entre le domicile et le lieu de travail. En ce sens, la réduction des mobilités peut, par exemple s’effectuer, grâce au développement de tiers lieux capables d’accueillir des télétravailleurs, encourageant ainsi la pratique du travail à distance.
Enfin, il y a une véritable une mutation sociétale. Nous sommes entrés dans un monde où les actifs ont de nouvelles attentes, ils veulent apprendre en faisant, ils aspirent à plus d’équilibre dans la répartition de leurs temps de vie, recherchent un travail qui fait sens.
Ces trois éléments fracassent les façons de travailler. A cet égard, nous pouvons nous réjouir des derniers chiffres sur le télétravail révélés par le ministère du Travail. Cette forme d’organisation du travail a augmenté de 25% dans les entreprises françaises et 60% des métiers seraient aujourd’hui aptes à proposer cette pratique professionnelle.
Espérons que ces chiffres encourageront les entreprises à accélérer le changement organisationnel et culturel pour accompagner leurs collaborateurs !