Fin ! et pourquoi pas ? Par Didier Roche

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Bernard Arnault sur Europe 1, il y a quelque temps déjà, disait : « le travail bien fait finit toujours par payer. »

Dans nos sociétés où la réussite est portée aux nues, l’acceptation de la fin est bien souvent compliquée et douloureuse. Que de larmes versées par nous les humains à l’occasion
d’une fin amoureuse, probablement de quoi alimenter en eau quelques pays …

 

 

Pour un entrepreneur, voir s’arrêter ce qu’il a créé a quelque chose de terrifiant surtout quand la fin est définitive. Car en découle une obligation économique difficile contraignant à une session à perte. L’injustice, la peur de ne plus être, la peur de l’ennui, le sentiment de culpabilité, la perte de confiance en soi et la dégradation du regard que l’on porte sur soi sont
des sentiments auxquels il nous faut faire face. Si le travail bien fait finit toujours par payer, il faut avoir le temps de le conduire à terme. Dans la période actuelle, le temps manque à beaucoup d’entre nous. Le temps c’est de l’argent, et lorsque les trésoreries sont basses, le temps se rétrécit comme peau de chagrin.

Ce que je retire de telles expériences, c’est qu’elles sont douloureuses quand on les vit, qu’elles ont toujours été l’occasion d’apprendre, et de voguer vers d’autres rêves. Un ami entrepreneur pour qui j’ai un profond respect nous disait, alors qu’un autre nous exposait la fin de sa structure, que l’on pressentait depuis bien longtemps, que tu n’es pas un entrepreneur si tu n’as pas quitté une boîte peu importe la manière : la vente, le dépôt de bilan, la cession par obligation économique.

Alors chers lecteurs, apprenons à accepter la fin car rien n’est éternel dans ce bas monde

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