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Cette année, il s’agit de résister à l’inflation, de la ralentir, on nous parle même de réduflation. Il s’agit également de freiner la dépense. L’ombre lourde de la dette continue de planer.
De vraies inégalités existent et dévoilent une détresse. Le mot classe populaire est de plus en plus prononcé, ainsi que les mots « précarité ou grand déclassement.
Le mot pauvreté voyage avec des mots comme collecte alimentaire, insécurité alimentaire et tension. Il y a des pénuries telle celle des médicaments. Hausses des prix et pouvoir d’achat sont présents chaque jour dans les journaux. Trop chers lit-on, les fruits et légumes français. On parle même de panier anti-inflation.
La santé est en crise, les urgences engorgées. En économie, les sujets d’inquiétude sont nombreux et on lit les expressions crise de l’énergie et polycrises. Les agriculteurs font parler d’eux. Les riches aussi. On veut les surtaxer.
Seuls les entrepreneurs semblent être des héros. Un étonnement : parmi les dizaines de mots présentés dans ce tableau, seuls deux mots expriment le développement durable, le verbe décarboner et le terme finance durable.
Il faut sauver Casino ? Airbnb est contesté, on lit : Stop Rbnb. On découvre qu’Emmaüs est une fraternité au bord de la rupture. On apprend que la souveraineté économique est un sujet constant de débat. Se mêlent à cela les cryptomonnaies, le fait de bientôt payer avec la paume et les gigafactories. C’est un grand désordre. Le paysage économique est peu clair. A ce tableau sombre s’ajoute une natalité en berne. On peut comprendre que certains Français commencent de se lever et de protester.