Vous avez désormais le droit de vous tromper ?

Temps de lecture estimé : 1 minute

Le droit à l’erreur tant attendu laisse un peu sceptique.

Le projet de loi « pour un Etat au service d’une société de confiance » examiné fin janvier à l’Assemblée Nationale est porteur d’espoir pour les chefs d’entreprise; ceux du mouvement d’ETHIC (www.ethic.fr) se félicitent de la généralisation du « rescrit » mais restent sur leurs faims quant aux articles liés au « droit à l’erreur ». Un projet de loi un peu « fourre-tout », truffé d’exceptions, ce qui n’est pas de bonne augure. En effet, une même situation pourrait être jugée différemment par deux agents qui sont les seuls à pouvoir, selon le texte initial, juger de la bonne foi du chef d’entreprise…

ETHIC après avoir lancé le groupe Entreprenalisme composé de dirigeants d’entreprises et de députés, a proposé des mesures concrètes :

Instaurer un médiateur des questions administratives qui pourrait être un recours notamment pour « juger » de la bonne foi

Fixer un délai raisonnable pour rectifier chaque infraction au préalable

Lister les sujets pour lesquels la « Présomption » est exclue (pas de droit à l’erreur)

Intégrer les retards (déclarations, règlements, …) pour le droit à l’erreur.

Supprimer les notions « A titre expérimental » car cela entraine des traitements inéquitables.

Reste le plus difficile, faire changer les mentalités de contrôleurs. Tout un programme de « conduite du changement » pour la fonction publique.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.