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« Des chasseurs de tête pour trouver des ouvriers qualifiés » : étonnant, le reportage a été diffusé il y a quelques jours sur TF1.
Avec ce commentaire, laconique : « les industries reviennent mais il va falloir trouver les compétences. » Ou comment l’inclusion peut justement apporter une réponse au défi de notre réindustrialisation. Au fond, de quoi parlons-nous ? Du fantasme d’une industrie 4.0, automatisée et ultra-connectée, le secteur passe peu à peu à une vision moins naïve de l’usine de demain : sobre, mais surtout plus inclusive et diverse. L’urgence climatique est là. Le risque de pénurie aussi : avec plus d’un million d’emplois attendus dans les dix prochaines années, la réindustrialisation en marche impose un changement de paradigme.
L’État a présenté il y a quelques mois, et ce n’est pas anodin, un plan « mixité sociale » pour l’industrie qui comprend des actions de lutte contre les discriminations ou encore des opérations de recrutement de proximité, notamment dans les quartiers populaires.
Et pour cause : « diviser par deux le chômage dans les quartiers prioritaires de la politique
de la ville ferait baisser de près d’un point le chômage au niveau national », a estimé Roland Lescure, le ministre de l’Industrie. Dans la quête du plein-emploi, notamment industriel, il nous semble nécessaire de créer un opérateur France inclusion chargé d’apporter des réponses sur-mesure et impactantes répondant aux problématiques spécifiques de recrutements dans les quartiers. Pour faire rimer réindustrialisation et inclusion.