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Cet été, nous avons vibré. Au-delà des exploits des sportifs français et étrangers, la France s’est offert un moment de joie, d’union, de fierté qui, avouons-le, nous a collectivement fait du bien… Refermer la parenthèse ou profiter de l’effet de souffle ? S’ouvre MAINTENANT la question de l’héritage. En portant (avec d’autres) la flamme olympique le 25 juillet dernier à Bondy (Seine- Saint-Denis), j’ai pu ressentir combien l’attente était grande pour les territoires moins favorisés. Si l’héritage matériel des JOP 2024 (transports, logements, infrastructures sportives) est déjà visible, la bataille de l’héritage immatériel reste à mener. Par-là, j’entends surtout l’accès à l’emploi, l’amélioration de l’employabilité des habitants, l’attractivité des territoires hôtes. Certes, les recherches menées comme celle de Yannick L’Horty nous ont appris à ne pas surestimer la dimension économique de l’héritage olympique.
Mais tout de même : parmi les 89 000 personnes qui ont contribué à l’organisation et au succès de ce méga-évènement, ils sont nombreux à vouloir et pouvoir aller plus loin au sein des entreprises ! Cette olympiade a fait la démonstration qu’en leur faisant confiance les talents, quelles que soient leurs origines sociales, culturelles ou territoriales sont autant d’atouts pour réussir. Transformer l’essai olympique, c’est d’ailleurs le sens de l’engagement de la Fondation Mozaik en cette rentrée. Pour que la flamme du recrutement inclusif, elle, ne s’éteigne pas…