Temps de lecture estimé : 2 minutes
Atos : réorganisation et grand plongeon • Le groupe informatique français touche le fond et creuse encore. Lundi 15 janvier, à la mi-journée, le cours de son action glissait de 12 %, poursuivant ainsi une longue descente à 68 % sur un an. La raison ? Le directeur général Yves Bernaert quitte le navire. Atos s’est pourtant voulu rassurant au moment de nommer son nouveau patron, l’expérimenté Paul Saleh. « Il (Paul Saleh) est la bonne personne pour diriger Atos pendant cette période de transformation, alors que nous prenons des mesures décisives […] dans l’intérêt de nos 105 000 employés, de nos clients et de nos investisseurs », lit-on dans le communiqué. Mais la nouvelle n’a pas plu aux investisseurs. Le dirigeant chevronné de 67 ans est pourtant connu pour sa grande expérience dans la restructuration d’entreprise. L’homme de la situation ?
On a les chiffres de la croissance allemande en 2023 ! • Et comme on pouvait s’y attendre, ils ne sont pas très bons. La récession chez nos voisins d’outre-Rhin est bien entérinée avec un PIB en baisse de 0,3 % sur l’ensemble de l’année. Comme nous vous l’avions détaillé, ce repli s’explique notamment par une crise dans le secteur industriel, après des hausses de prix faramineuses sur les matières premières (gaz, électricité, pétrole). Si le gouvernement allemand avait pu compter sur la résilience de son peuple en 2022, l’année 2023 était celle de trop pour une économie qui ne tenait plus que sur le maintien de la consommation des ménages.
Oxfam dénonce l’enrichissement des milliardaires ! • Alors que sonne le coup d’envoi du forum économique de Davos, Oxfam s’échauffe contre les cinq plus grandes fortunes du monde. L’ONG dénonce notamment que ces ultra-riches ont vu leur patrimoine doubler depuis 2020, alors que tout le reste de l’économie paie encore les frais d’un covid-19 dévastateur. On conspue aussi le sommet pour la connivence qu’il entretient entre les chefs d’États et les patrons de multinationales. « Les entreprises et leurs riches propriétaires entretiennent les inégalités en menant une guerre fiscale soutenue et très efficace », fustige Oxfam à propos des intérêts publics et privés qui s’entremêlent dans de tels rassemblements.
L’IA aura un impact sur 60 % de nos emplois • Depuis l’avènement de l’intelligence artificielle, pléthore d’études tentent de définir quel sera son impact sur le marché du travail. Tantôt des millions d’emplois supprimés, tantôt des milliers d’emplois créés… Dans cette jungle prophétique, le FMI rappelle qu’à terme « 40 % des emplois seront touchés dans le monde », que ce soit dans leur pratique intrinsèque ou dans le volume de recrutement. Dans les économies plus développées, ce pourcentage s’élève même jusqu’à 60 % des emplois. Le FMI, loin de s’ériger en lanceur d’alerte, rappelle que ces impacts évoqués ne sont pas toujours négatifs. Pour certains emplois, ils pourraient même se traduire par une hausse de revenus et de responsabilités.
Acheter une portion de l’aéroport d’Athènes ! • L’État grec se prépare à introduire 30 % de l’aéroport international d’Athènes en Bourse. Dimitris Politis, le directeur général de l’agence grecque des privatisations, promet « des avantages significatifs à l’économie grecque » avec cette nouvelle introduction. Pour rappel, depuis 2008, la Grèce a liquidé une grande partie de ses services publics pour faire face à la crise qui l’a ébranlée. C’était le cas notamment pour le port du Pirée. Un très mauvais coup à long terme pour nos amis helléniques.
crédits : shutterstock