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L’Assemblée nationale suggère aux entreprises de partager leurs superprofits avec l’État • La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a appelé vendredi à une réflexion sur une contribution « exceptionnelle » des grandes entreprises en cas de « superprofits » ou de « superdividendes », alors que le déficit public s’aggrave. Sur France Bleu Sud Lorraine, elle a ainsi déclaré : « Nous ne voulons pas augmenter les impôts des Français. Cela étant dit, je suis partisane de regarder lorsqu’il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats d’actions massifs par les entreprises. » Elle a également ajouté : « Je crois que nous pouvons réfléchir à la possibilité exceptionnelle d’augmenter les recettes de l’État ».
Les industriels s’engagent… à la gouttelette près • Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé que 51 sites industriels parmi les plus voraces en eau ont promis de réduire leur consommation de « plus de 10 % » d’ici à 2030. En effet, ces sites représentent à eux seuls un quart de la consommation industrielle d’eau en France. Des géants tels qu’ArcelorMittal, Coca-Cola, Danone et Saint-Gobain sont dés lors premiers acteurs de ce plan. A noter, que la chimie et l’agroalimentaire dominent la liste des industries visées. De plus, malgré les progrès, des défis persistent, avec 198 collectivités qui affichent des fuites d’eau importantes, et ce, principalement en zone de montagne. De cette façon, bien que le gouvernement ait promis 180 millions d’euros par an pour résoudre ce problème, le ministre Christophe Béchu soutient la construction de nouvelles retenues d’eau, malgré les débats que cela peut susciter.
Daniel Kretinsky récupère un Casino en faillite, mais avec des jetons Monoprix et Franprix en main • Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et ses partenaires s’apprêtent à prendre le contrôle de Casino, avec en prime les enseignes Monoprix et Franprix en région parisienne. Malgré cette opportunité, le groupe fait tout de même face à des défis considérables dans un secteur ultra-compétitif. Les magasins verts historiques ont d’ailleurs été cédés, laissant place aux « Petits Casino » qui représentent une fraction minime des ventes. Monoprix, principal moteur du groupe, réalise alors près de la moitié du chiffre d’affaires conservé. Bien que dominant en région parisienne, Casino doit quand même faire face à une concurrence féroce, mais aussi à une dégradation, les investisseurs prévoient d’injecter 1,6 milliard d’euros pour rénover les magasins et améliorer la rentabilité des enseignes.
L’eau, clé de la prospérité et de la paix… mais pas toujours • Selon le rapport annuel de l’Unesco pour ONU-Eau, garantir un approvisionnement en eau sûr et équitable est vital pour favoriser la prospérité et la paix mondiale. Le rapport met ainsi en évidence les défis rencontrés par les pays en développement, où jusqu’à 80 % des emplois sont liés à l’eau. De cette façon, malgré les progrès, 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à une eau potable sûre, ce qui exacerbe davantage les tensions et inégalités. Ainsi, pour éviter les conflits, une coopération internationale accrue est nécessaire, mais seuls quelques pays ont conclu des accords de coopération pour leurs bassins transfrontaliers. Des investissements massifs sont donc requis, avec un appel à une participation accrue du secteur privé pour pallier cette problématique.
Fedex : un petit bond en avant malgré les vents contraires • Fedex a dépassé les attentes des analystes avec un bénéfice net de troisième trimestre supérieur. Il a ainsi atteint 879 millions de dollars. Le PDG, Raj Subramaniam, souligne alors les progrès de la rentabilité malgré des conditions difficiles. Il attribue d’ailleurs ce succès à leur plan d’entreprise Drive. Bien que le chiffre d’affaires ait légèrement reculé à 21,7 milliards de dollars, le bénéfice net a tout de même augmenté de 14 % par rapport à l’année précédente. Face à cela, les prévisions pour l’exercice restent quand même prudentes, avec une anticipation d’une baisse de chiffre d’affaires inférieure à -5 %. Enfin, la restructuration prévue des divisions Fedex Ground, Freight et Express vise à améliorer la performance et la rentabilité dans un secteur grandement influencé par les échanges commerciaux et l’économie mondiale.
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