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Continental accepte de payer 100 millions d’euros d’amende dans le cadre du « dieselgate » • Le second équipementier automobile mondial, Continental, a annoncé jeudi accepter de verser une amende de 100 millions d’euros pour clore les poursuites à son encontre liées au scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen. L’amende a ainsi été infligée en raison de « négligences autour de la livraison de logiciels de calcul et de contrôle » pour les moteurs manipulés. Continental a alors décidé de ne pas faire appel, mettant ainsi fin aux poursuites à son encontre. Ce scandale, connu sous le nom de « dieselgate », éclate pour rappel en 2015 lorsque Volkswagen a avoué avoir trafiqué 11 millions de ses voitures diesel pour dissimuler leurs émissions réelles. Continental s’est donc retrouvé rapidement sous le feu des enquêtes pour les équipements fournis à Volkswagen.
Le grand black-out équatorien : une crise électrique coûteuse • L’Équateur subit actuellement des pertes financières massives de l’ordre de 72 millions de dollars par jour en raison de coupures d’électricité induites par une sécheresse prolongée, a annoncé le ministre de l’Énergie, Roberto Luque. Les coupures, allant jusqu’à 13 heures par jour la semaine dernière, ont été réduites à six heures après des précipitations. Face à cette situation, le gouvernement pointe du doigt des actes de corruption et de négligence dans le secteur de l’électricité, aggravant ainsi considérablement la crise. A noter également que les réservoirs d’eau principaux sont en situation critique, et la grande centrale hydroélectrique Coca Codo Sinclair souffre d’un déficit de 60 %. Enfin, la Colombie a cessé d’exporter de l’énergie vers l’Équateur en raison de ses propres problèmes liés au phénomène climatique El Niño.
Baignade dans la Seine : un projet olympique qui tangue • Le projet de baignade dans la Seine à Paris, promesse des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, semble sur le point de se réaliser, mais pas sans controverses. Les autorités prévoient d’ouvrir le fleuve aux baigneurs dès l’été, avec des espaces aménagés et sécurisés. Cependant, des inquiétudes persistent quant à la qualité de l’eau, notamment après des tests préliminaires peu concluants. Des sportifs de haut niveau, dont la championne olympique Ana Marcela Cunha, expriment d’ailleurs leur préoccupation quant à la santé des athlètes. Ainsi, malgré les efforts de dépollution et les investissements massifs, certains s’interrogent sur la viabilité du projet dans un fleuve longtemps considéré comme un dépotoir. Alors que les autorités tentent de rassurer, les Parisiens se demandent si l’idylle avec la Seine pourra se concrétiser, ou si les problèmes de pollution couleront leurs espoirs de baignade…
Venise devient le Disneyland des touristes : droit d’entrée à l’appui • Venise a inauguré hier, son billet d’entrée à 5 euros pour les touristes. Une tentative mise en place pour contrôler le surtourisme qui suscite quand même des réserves chez les habitants. Pour cette première mondiale, la ville a vendu 10 000 billets en ligne, présentés sous forme de QR Codes téléchargeables. Les contrôleurs postés sur le parvis de la gare, principal point d’accès à Venise, veillent ainsi à la mise en œuvre de cette mesure. Les autorités espèrent alors décourager les visites les jours de grande affluence. Cependant, cette initiative divise les résidents, certains craignant une muséification excessive de leur ville.
BHP à l’assaut ! • Le géant minier australien BHP a lancé une offre de rachat astronomique de 38,8 milliards de dollars pour s’emparer de son concurrent britannique Anglo American, attiré par ses précieux actifs en cuivre. Cette proposition, qualifiée de « monstrueuse » par les analystes, ferait de la fusion l’un des plus grands mariages du secteur minier depuis des années. D’ailleurs, Anglo American a vu ses actions grimper de près de 12 % à la Bourse de Londres suite à cette annonce, tandis que BHP a reculé de 3,60 %. Si l’offre se concrétise, elle créerait donc le plus grand producteur mondial de cuivre coté en bourse. Cependant, cette démarche suscite des interrogations quant à une éventuelle cession des activités de production de platine et de minerai de fer du côté d’Anglo American en Afrique du Sud, une décision politiquement délicate.
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