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Cela fait déjà dix ans que votre magazine entrepreneurial existe. Dans son dernier numéro de l’année, il revient pour vous sur le travail… en 2033 !
Comme à son habitude, ÉcoRéseau Business fait toute la place à la nuance. À l’optimisme lucide. Face à la crise du travail (60 % des actifs estiment ne pas avoir de plaisir à travailler, selon l’enquête Ignition Program sur la satisfaction au travail des salariés en 2023), ne renonçons pas. Cassons les codes et innovons. Pensons ensemble une autre façon de travailler qui permettra à nombre de Français de retrouver le plaisir, les sensations, le goût de ce qu’ils font.
Appréhendons les avancées de l’IA comme il se doit : face à l’inquiétude, légitime, que la « virtualisation » représente, notre prudence, si elle est extrême pourrait cacher les nombreuses opportunités qui découlent des nouvelles technologies. Des métiers disparaîtront à cause de l’intelligence artificielle. D’autres naîtront grâce à elle. Confions-lui les tâches les moins humaines pour se concentrer sur celles qui ont du sens.
Travailler demain, c’est être en accord avec ce que l’on fait, et comprendre pourquoi on le fait. En octobre, une enquête Harris Interactive a sondé les moins de 30 ans sur leur rapport au travail : « Que feriez-vous si vous n’aviez pas besoin d’argent pour vivre ? » 77 % continueraient à travailler ! Le salaire vous engage. Mais le sens, lui, vous transcende.
Aux entreprises de jouer leur rôle : les « talents » comme on nomme les salariés aujourd’hui, réclament de l’autonomie et de la flexibilité. Est-ce si dérangeant si les objectifs sont atteints ? Pas étonnant que l’indépendance ait le vent en poupe, « entreprendre pour être libre », dixit Éric Larchevêque, à la Une de notre numéro 105.
Le monde du travail a changé et le rapport de force s’est inversé au profit des candidats. Séduisez-les, surtout ayez des convictions et un combat, un but… « Conquérir Mars » vaut mieux que « créer une nouvelle appli », Elon Musk a tout compris.
En 2033, chaque entreprise ne devra-t-elle pas inscrire noir sur blanc sa « mission » lorsqu’elle sort de terre ? La planète en a tellement besoin, et les entrepreneurs sont ô combien précieux pour accélérer les transitions, et surtout bien plus efficaces et concrets – du moins davantage que les politiques ou les COP.
Le futur se dessine aujourd’hui.
Je vous souhaite à toutes et tous de très belles fêtes de fin d’année,
G.W.
Ps : À retrouver, le n°105 d’ÉcoRéseau Business dans les kiosques fin décembre