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Le Woke est un mot qui rôde depuis quelque temps. Il paraît que c’est un état d’éveil face à
l’injustice. Il faudrait donc détruire dans notre mémoire ce qui pourrait déranger ou être douloureux pour certaines communautés.
2022 a vu disparaitre la grande Elisabeth II. Avec sa disparition, chaque citoyen l’a ressenti, c’est la fin d’un monde. Dans ce tableau société on constate la présence de transgenre, d’une radicalisation galopante et d’une éco-anxiété ancrée dans l’esprit de chacun.
Tout est paradoxal. On nous parle de sobriété et en même temps de barbarie. Il y a ceux qui se défoulent par des rodéos urbains, ceux qui se droguent. On n’a jamais autant évoqué les narcotrafiquants.En même temps, on nous parle de solidarité. Comment s’y retrouver dans ce lâcher de mots sans lien, voire opposés ?
Par ailleurs, il y a ceux qui continuent de promouvoir l’inclusion, penser que de penser que l’on peut aider les réfugiés ukrainiens et que les pénuries qu’on nous égrène n’empêchent pas
une certaine sérénité.
Pourtant, réellement, quand on lit des mots comme la guerre, le chaos, le sigle OQTF, qui rappelle le débat sur l’obligation de quitter le territoire, on peut penser que l’on débute une époque sombre. Cela semble confirmé par le mot colères qui est écrit l’année 2022 au pluriel.