Temps de lecture estimé : 1 minute
Le plan de relance, présenté par le Gouvernement et dont le credo est de soutenir la relance économique, a réussi à bien identifier la plupart des enjeux économiques, sociaux et environnementaux présents et futurs (écologie, numérique, emploi). 100 milliards d’euros sur 3 ans c’est ambitieux, mais nécessaire. Alors que la crise a heurté de plein fouet l’activité, il était d’abord essentiel d’investir dans l’emploi et la formation. Je salue cette volonté double de créer et de protéger l’emploi déjà existant. C’est aussi une priorité de soutenir la formation (y compris pour les personnes sans qualification) ainsi que la transition professionnelle, dans ce monde du travail en constante évolution. Acteurs publics et privés doivent s’intéresser de plus près aux métiers de demain, notamment ceux liés à la transition écologique et à l’adaptation au numérique. Il faut investir dans ces métiers, porteurs d’avenir. L’écologie, car nous devons à tout prix verdir l’économie française, pour respecter les accords de Paris et diminuer l’impact humain sur l’environnement. Le numérique, car la crise a révélé un besoin très important d’améliorer les dispositifs de communication et de connexion. En investissant sur ces secteurs, le gouvernement innove et fait d’une pierre deux coups ; pour répondre à ces nouveaux besoins, de nouveaux emplois et formations spécialisées seront créés. Les jeunes, enfin, sont le dernier fer de lance de ce plan. Porteurs économiques de la France, ils doivent être encouragés pour s’orienter, se former et encourager les entreprises à les recruter. De nouveau, le dispositif semble ambitieux, tout comme le démontre le slogan “1 jeune, 1 solution”. Mais ce plan est-il concrètement réalisable ? Il nous appartient à tous d’y participer, de le rendre concret pour relever les défis et préparer la France à un avenir économique et social ambitieux.