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La Fondation Travailler autrement appelle de ses vœux depuis cinq ans maintenant à plus de liberté et de souplesse dans les relations de travail, tout en adaptant la protection aux évolutions rapides de notre société.
Nous pouvons être rassurés quant à la capacité française de « flexicuriser » son marché du travail grâce à l’entrée en vigueur de l’assurance chômage pour les démissionnaires et les travailleurs indépendants. Le principe de liberté et d’autonomie qui préside au statut de l’indépendant s’est vu conservé et nous pouvons nous en réjouir.
Néanmoins, pour que ce nouveau filet de sécurité devienne pérenne, il convient d’inventer un modèle qui oriente, accompagne et favorise le développement de chacun pour répondre aux mutations de plus en plus rapides et qui sont devenues permanentes. En cela, il est intéressant de se questionner sur le rôle des tiers de confiance, garants de ces exigences de soutien aux indépendants. Par ailleurs, nous avons fêté la première année de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel. Face à la transition écologique et à la transformation numérique, la compétitivité de nos entreprises passe avant tout par le capital humain. J’en veux pour preuve que sur les années 2017 à 2019, le nombre d’emplois dans l’économie française aura progressé de 800 000, d’après les prévisions de l’Insee.
Dans un monde qui manque parfois d’optimisme, nous pouvons nous réjouir de ces deux avancées… Affaire à suivre.