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Eden Park continue son développement dans le monde, notamment aux États-Unis, quels sont vos futurs défis ?
En Amérique, nous avons une boutique à Miami et un online-shop dédié. Cela fait trois ans que nous faisons des tests. On veut mettre notre ADN tout en apprenant à « parler américain », ils aiment le spectaculaire. 2024 est une année de consolidation avant 2025 qui aboutira à l’ouverture de boutiques à New York et Dallas, des franchises et une présence dans des multi-marques. On cherche encore des investisseurs pour nous accompagner sur ce projet. Il faut rappeler que la Coupe du monde de rugby 2031 se déroulera, pour la première fois, aux USA.
Votre part de marché du prêt à porter féminin croît, quelle est votre stratégie pour l’étendre davantage ?
Eden Park a une clientèle majoritairement masculine, la gamme femme représente moins de 20 % de notre chiffre d’affaires actuellement. Nous serons une marque nouvelle sur ce marché américain. Nous souhaitons valoriser les femmes, les impliquer dans notre mode, les mettre plus en valeur dans nos shootings par exemple. Nous ne voulons pas, juste, les habiller en sportive même si le développement du rugby féminin à 7 ou à XV nous offre une très belle vitrine. Dans le pays de l’oncle Sam, nous proposerons 30 à 40 % de produits féminins par rapport à la globalité de la collection. Et ce succès outre-Atlantique dopera notre marché en France. L’Amérique restera toujours un exemple !