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Précautions sanitaires obligent, nous n’avons pas complètement tombé les masques.
Et nous avons retrouvé avec plaisir notre échantillon représentatif de chefs d’entreprise avec un moral qui repart à la hausse.
Bien qu’il soit nettement en-deçà des niveaux observés les années précédentes – l’arrêt brutal de l’économie est passé par là – l’indicateur de l’optimisme a en effet gagné 24 points entre mi-mai et mi-juin 2020. Si le terme de résilience n’était pas trop galvaudé, il prendrait ici tout son sens. 61% des dirigeants se déclarent même confiants pour leur entreprise dans les 12 prochains mois (soit plus 9 points). Naturellement cet état d’esprit est un peu moins positif dans les services où les entrepreneurs ne sont que 60% à partager cette relative sérénité. Quant au commerce, secteur qui a fourni le gros des premiers de corvée si utiles pendant la crise, le pourcentage chute à 57%, avec des intentions d’embauche plus faibles.
C’est aussi de temps masqué dont il a été question pour nombre de salariés rivés à leurs écrans, interdits de sortie mais pas de travail. Avant, quelle que soit la taille de l’entreprise, la règle était plutôt à l’interdiction du télétravail qu’à son encouragement. C’est du moins ce que pointe notre enquête. Aujourd’hui 24% des dirigeants dont l’activité est compatible avec cette pratique envisagent d’augmenter la part de télétravailleurs dans leur entreprise, y compris (et ils sont 22%) ceux qui ne le pratiquaient pas. De fait, la responsabilisation des collaborateurs est une pratique managériale appréciée par plus d’un dirigeant sur 2 (61%, dont 7% qui pensent la renforcer à l’avenir). Il en va de même pour la gestion en mode agile des projets (60 % d’adeptes dont 9% qui comptent y recourir davantage). L’organisation des espaces de travail semble en revanche peu amenée à évoluer : le flex office, par exemple, n’est envisagé que par 1% des dirigeants ayant au moins un salarié.
Voilà de premiers enseignements sur de nouvelles façons de faire que nous suivrons avec attention.
Pour l’heure, je me … déconnecte.