Première Manche, l’atout maître du gentleman

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Chemise Ethan. (Crédits : Première Manche)

Qui ? Première Manche

Quoi ? Une collection de chemises élégantes, qui s’adaptent partout, avec un imbattable rapport qualité-prix.

Non, pas la peine d’insister. Vous ne connaîtrez pas le nom du fondateur de cette entreprise. Il tient à rester discret. Cela nous permettra de nous concentrer sur ses ingénieuses chemises… Première Manche, c’est une chemise de luxe qui s’adapte à tous les usages. Portables aussi bien au bureau qu’en soirée, en ville comme sur la côte, la semaine comme ce qu’il est convenu d’appeler le week-end. Du chic au casual. De la prise de parole en public à la vie de tous les jours.

Le col, notamment, est de fort bonne facture. Il reste stable, ne part pas dans tous les sens dès lors que vous ne lui adjoignez pas la cravate. Le tout grâce à un bouton caché et des baleines amovibles qui permettent d’ajuster parfaitement le port. Belle idée ! Le fondateur explique la genèse de cette entreprise : « Je ne trouvais jamais une seule chemise qui me satisfit ». Alors, sur ces entrefaites… Il a fondé sa propre marque et avoue sans trembler : « Je n’y connaissais rien ». Voilà qui dessine un esprit entrepreneurial au carré !

Ajoutons le choix des tissus, qui résulte d’une opération pleine de minutie. Le refus de tout recours au plastique, de tout composant chimique ; la préférence pour le coton et les matières nobles. Ajoutons que les boutons sont cousus en croix. La production du vêtement est exclusivement européenne, de l’Italie à la Grande-Bretagne en passant par l’Europe de l’Est. Il aura fallu trois années de test pour trouver la bonne formule et les bons fournisseurs.

Une marque élégante et attractive

Première Manche. Un nom qui sonne juste : « Je voulais un nom qui soit immédiatement identifiable : grâce à lui, les gens comprennent ce que nous faisons. Et puis, Première Manche, c’est aussi une métaphore sportive, l’idée de gagner ». Côté RH, en plus de son fondateur, l’entreprise comprend un équivalent temps plein et le recours à 4 ou 5 indépendants. Une organisation au cordeau qui rend possible l’excellente compétitivité de Première Manche. En effet, grâce à cette masse salariale réduite au strict essentiel, ces chemises haut de gamme conservent un prix qui ne l’est pas vraiment.

Côté tarifs, Première Manche joue d’ailleurs la transparence. Sur une chemise à 56 euros (entrée de gamme) la marque propose de décortiquer son prix. Fort instructif. Ainsi, comptons 16 euros pour les tissus (luxueux – précise Première Manche). 11 euros pour les… taxes ! 10 euros pour la conception made in EU. 6 euros pour la livraison, 5 euros pour la communication et la presse, 3 euros pour la logistique… Le reste du prix (7 euros) se justifie pêle-mêle par le packaging, les boutons et les frais de stockage.

Chemise Melvin (Crédits : Première Manche)

Ethan, Melvin, Dave et les autres…

Cette marque sympathique enchaîne décidément les bonnes idées. Pour faciliter les recherches et les futurs achats, chaque chemise se dote d’un prénom, bien spécifique. Ce baptême textile offre un moyen fort simple de se repérer et de retrouver un modèle qu’on aurait repéré au préalable. Des noms souvent – et même toujours – anglo-américains. Larry, Connor, Billy, Colin… Prix moyen ? Entre 68 et 82 euros.

Notons également la présence d’accessoires fort beaux comme les cravates, ceintures, chaussettes, boutonnières… Cela prouve la capacité d’adaptation d’une marque qui parvient décidément à faire beaucoup avec des menus moyens.

Comme le rappelle le fondateur de Première Manche : « le marché a beaucoup évolué durant la pandémie. Avec l’essor du télétravail, certaines marques de chemises ont perdu du terrain et d’autres, comme Première Manche, ont pu en profiter ».

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