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Qui ? La Direction
Quoi ? Des directeurs administratifs et financiers qui interviennent ponctuellement au sein des entreprises pour les aider dans leur développement
Un regard neuf. Et pas n’importe lequel ! Celui d’un professionnel de la finance d’entreprise. Voilà un bon moyen de vivre son aventure entrepreneuriale plus sereinement. C’est ça, le concept de La Direction. La start-up propose depuis quatre ans les services de véritables chief financial officer (CFO) d’expérience. Ils se penchent alors sur toutes les étapes clés de la vie financières des start-up et des PME qui s’attachent leurs services. Entretien.
« On veut apporter aux petites et moyennes entreprises le même niveau d’exigence financier que peuvent proposer les Big 4 comme KPMG ou Deloitte, mais à un tarif adapté à leur taille. Que ce soit pour un besoin de DAF externalisé ou d’audit financier », Thibault Salou, cofondateur de La Direction.
Concrètement, comment les experts financiers de La Direction aident vos clients ?
Chez nous, il y a deux métiers. Le premier, c’est de l’audit financier. Pour des fonds d’investissement qui ont le désir d’investir dans une start-up, ils vont demander un diagnostic de l’entreprise. On appelle ça des due diligence. On intervient alors pour faire cet audit-là.
Le deuxième service qu’on a – le principal – c’est la direction financière externalisée. Et on a deux lignes de métier. La première, c’est la direction financière externalisée. On met à disposition d’entrepreneurs en forte croissance des directeurs ou directrices financier·ères à temps partagé. Ce sont les salariés de La Direction qui vont intervenir entre un jour par mois à deux jours par semaine chez nos clients.
Quelques jours par mois pour la gestion financière, est-ce suffisant pour vos clients ?
Oui, le temps partagé est ultra-pertinent pour les entreprises en forte croissance que l’on accompagne. Elles ont besoin de lever des fonds, d’aller chercher des subventions, de communiquer avec les banques… Il y a beaucoup de sujets financiers pour ces boîtes-là.
En revanche, elles n’ont pas forcément besoin de quelqu’un à temps plein. Pendant mes années en direction financière, j’ai pu constater l’émergence de beaucoup d’outils digitaux qui sont venus littéralement transformer la manière de gérer les boîtes. On a aujourd’hui beaucoup d’automatisations qui permettent de gagner du temps et qui justifient d’embaucher des CFO seulement à temps partiel.
Vous accompagnez des start-up, mais aussi des entreprises plus chevronnées…
Exactement, mon ambition quand j’ai créé La Direction, c’était aussi de pouvoir conseiller des entreprises plus matures. Je pense notamment aux PME dont les process sont un peu à l’ancienne et qui auraient besoin de se digitaliser. Aujourd’hui, cela représente environ 20 % de nos comptes. En bref, on a des clients qui vont jusqu’à 30, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et puis, des start-up qui sont au tout début de leur développement.
Vous parlez d’ambitions, qu’avez-vous en tête pour l’avenir de La Direction ?
Nous avons de bonnes ambitions de croissance. On a quasiment fait « fois deux » chaque année depuis notre création jusqu’à atteindre le million de chiffre d’affaires l’année dernière, donc on se sent bien. On veut aussi pousser à fond l’activité de due diligence. Notre objectif vise à fournir aux entreprises de petites tailles des audits de la même qualité que celle qu’elles trouveraient dans le Big 4 des cabinets de conseil.
Enfin, 2023 a été l’année de la confirmation pour l’ouverture de notre bureau toulousain. On souhaite donc continuer à ouvrir des agences en région avant, pourquoi pas, de voir à l’international. Pour l’heure c’est encore trop tôt.
Un petit mot pour conclure ?
Oui ! Je dirais que la vie d’une entreprise est comme un corps humain, parfois on a des coups de chaud et parfois on tombe malade. À La Direction on est heureux de pouvoir aider ces boîtes dans toutes les épreuves financières qu’elles traversent. On va d’ailleurs continuer à le faire et développer nos métiers.
Propos recueillis par Tanguy Patoux