Bore out
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L’ennui au travail

Chaque semaine, nous mettons à l’honneur un concept, une expression, une théorie, un jargon… directement lié à notre quotidien : la vie de bureau ! Zoom sur le bore out.

Bien connu au sein de la société, le burn out, l’épuisement professionnel dû à la surcharge de travail, laisse sa place à une nouvelle expression pour désigner les maladies liées au travail. Le bore out fait son apparition, autrement dit l’épuisement professionnel par l’ennui. Encore peu évoqué ce syndrome peut être tout aussi dangereux. Il se traduit par un manque de travail ou par l’affectation de tâches inintéressantes qui peuvent mener à la dépression ou à des problèmes psychologiques.

Le mal-être en entreprise peut toucher tout le monde, néanmoins l’ennui au travail n’est pas encore considéré comme une maladie mais plutôt comme de la paresse. Alors que dans la plupart des situations, le bore out est causé par un manque de considération, de reconnaissance, de défis et de stimulation au quotidien. Les causes ? Une restructuration des services au sein de l’entreprise et donc la redistribution des tâches ou encore la volonté de faire démissionner un salarié. Une action qui peut être de l’ordre de l’harcèlement moral. À noter d’ailleurs que les cas de bore out ont été reconnus par la justice.

Comment réagir ?

Les personnes touchées par ce syndrome souffrent de fatigue chronique, d’une baisse de la motivation, d’anxiété ou encore de dépression. Si le bore out a des conséquences sur la santé, il peut également en avoir sur l’entreprise. En effet, le bore out peut provoquer un désengagement dans l’entreprise, une baisse de productivité, des erreurs et un renfermement sur soi qui peut conduire à une rupture dans la cohésion d’équipe. En cas de bore out identifié, il est préférable d’échanger avec le salarié sans le culpabiliser et proposer de nouvelles missions plus adaptées.

Ainsi pour éviter ce fléau, les managers peuvent opter pour des techniques de management participative et collaborative pour stimuler les salariés. En fixant des objectifs clairs, des missions régulières ou en augmentant le nombre d’entretiens. Cela raviverait l’intérêt et la motivation. Il s’agit également de reconnaitre les efforts, en soulignant les points d’amélioration. Mais aussi mettre en place des formations pour développer les savoir-faire, sensibiliser les collaborateurs aux risques psychiques. Mais surtout rester à l’écoute des collaborateurs constitue la clé pour éviter que ce genre de syndrome ne s’installe durablement.

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