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Biosun : pour en finir avec le sable
Dans le cadre de notre projet tuteuré pour cette année 2018/2019, nous avons décidé de créer un nouveau produit : Biosun.
Il s’agit d’une lotion à base d’aloe vera, qui a pour but de retirer les grains de sable collés à la peau après une journée à la plage.
Comment ?
Il y a plusieurs étapes à suivre afin de garantir son efficacité. Dans un premier temps, vous
pulvérisez les zones de votre corps où le sable s’est collé. Dans un deuxième temps, vous
laissez agir le produit 2 ou 3 minutes afin que les plantes de la lotion remplissent leur mission.
De quoi éviter les irritations du frottement du sable sur la peau ou pire sur vos coups de soleil !
Pour finir, grâce à une lingette fournie avec le produit (recyclable, il ne faudra pas la jeter sur la plage) il suffira de passer sur les zones où Biosun aura agi et le sable sera éliminé.
Biosun présente plusieurs avantages : une utilisation facile, une grande efficacité, les
bénéfices sur la peau d’une plante bio et naturelle en pleine expansion, l’aloe vera, aux
vertus hydratantes et apaisantes après une exposition au soleil et à l’eau salée.
Ce spray offre le potentiel de vente énorme de tous les amateuts de plage : 45 % des
Français qui partent en vacances se rendent sur le littoral pendant la période estivale. Notre
ciblage est donc indifférencié et s’adresse autant aux enfants, aux adultes, aux familles, aux jeunes qu’aux personnes âgées.
L’utilité pratique de Biosun ne se limite pas au confort corporel et à la prévention des irritations : ne pas embarquer de sable dans la voiture ou ne pas polluer le sol du restaurant n’est pas le moindre avantage….
L’équipe Biosun, IUT de Montpellier
Avis d’expert : Entretien à deux voix, avec Philippe Outrebon, président du conseil de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Montpellier et Anne-Laurence Lafont, maître de conférences en gestion, responsable des projets tutorés.
Depuis quatre ans, les projets tutorés mettent l’accent sur la création d’entreprise
Le premier a un pied dans l’entreprise, comme responsable financier chez Acobiom, société spécialisée dans le diagnostic médical, un autre à l’IUT, avec la présidence du conseil et des cours de gestion en licence professionnelle en génie biologique. Rattachée au département gestion des entreprises et des administrations (GEA), maître de conférences, la seconde a mené des recherches sur les femmes entrepreneures et a aidé à la création d’une entreprise dans sa sphère familiale. Les deux veulent faire bouger les lignes.
La perception des jeunes a-t-elle évolué à propos de la création d’entreprise ?
Philippe Outrebon : Le cours de sensibilisation à la création d’entreprise, mis en place il y a une dizaine d’années maintenant, a quelque chose d’exotique, avec moins de vingt heures affichées au programme. Une goutte d’eau. ça n’empêche pas les étudiants d’être volontaires. Et les initiatives se développent sur plusieurs axes. L’idée n’est pas de concurrencer des dispositifs qui existent déjà, comme Pépite par exemple, mais d’être une courroie de transmission supplémentaire. Un cas concret : la mise en place prochaine – le 20 novembre 2018 – d’un forum des entreprises au cœur de l’IUT. Et c’est sans compter l’innovation qu’est le concours de création d’entreprise.
Quelles sont les spécificités du concours de création d’entreprise ?
Anne-Laurence Lafont : Sur deux jours, les 18 et 19 janvier 2019, ce concours est une première. Et à la différence de Créa IUT, mouvement national, le concours mis en place à Montpellier vise l’interdisciplinarité. Ou la pluridisciplinarité. Briefés et accompagnés par 40 coachs, des groupes d’étudiants vont être constitués, qui mixent les compétences : les uns viendront du département mesures physiques, les autres de biologie, d’informatique, de techniques de commercialisation ou de gestion des entreprises et des administrations… À l’image de ce que l’on retrouve dans une start-up, d’ailleurs. Déjà, depuis quatre ans, les projets tutorés mettent l’accent sur la création d’entreprise. Montent-ils leur boîte après ? Aujourd’hui, le DUT est vécu comme un tremplin. Les jeunes entrent formatés pour un bac+5. Difficile d’en mesurer l’impact donc, mais nos étudiants se prennent au jeu pendant leurs études, chez nous.