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Se poser aujourd’hui la question de la réelle valeur ajoutée des réseaux sociaux à peine une vingtaine d’années après leur création n’est pas anodin.
C’est vendredi.
Les jours se ressemblent et parfois le meilleur de l’humain se distingue de la foule stimulée par la haine des réseaux sociaux. Lesquels mériteraient une réaction et surtout une réflexion plus poussée de nos gouvernants quand on observe comment ces puissances extraterritoriales exercent leurs bienfaits, qui existent effectivement, et leurs méfaits, plus nombreux et plus graves, en toute impunité ou presque.
Officialiser et donner un terrain d’expression quasiment libre et sans limites à toutes les haines, aux déviances, aux mensonges, aux fausses informations, ce n’est pas ce qu’on peut désigner simplement comme un progrès humain mais une régression qui nous ramène aux temps des barbares.
D’un côté nous avons le plaisir de retrouver des amis, de nous contacter partout dans le monde, de renouer avec des connaissances, de s’ouvrir à de nouveaux horizons, passions, cultures, de nous appeler pour tout et rien…
Mais quel est le prix de tels gains ?
La montée puissante depuis quelques années du sexisme, des racismes de toutes sortes, d’une violence verbale inimaginable, des déviances de toutes sortes, des escroqueries, des appels aux meurtres, de l’antisémitisme, du mensonge généralisé.
On ne refait pas l’histoire humaine ni celle des technologies et des innovations.
Mais se poser aujourd’hui la question de la réelle valeur ajoutée des réseaux sociaux à peine une vingtaine d’années après leur création n’est pas anodin.