Opel Combo : le cousin pour petits budgets

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Dérivé des Citroën Berlingo et Peugeot Rifter, l’Opel Combo fait honneur à sa nouvelle famille d’adoption, le groupe PSA. Il hérite de toutes les qualités de ses cousins, véhicules familiaux de loisir, plus une : des tarifs taillés au plus juste qui créent un écart important avec les françaises. Du coup, l’on peut se demander s’il ne faudrait pas être fou pour dépenser plus ?

Ce Combo de quatrième génération est le cousin des Citroën Berlingo et Peugeot Rifter, nouveau venu dans la famille depuis le rachat d’Opel par PSA, et construit, comme les françaises, dans les usines portugaise et espagnole du groupe. Globalement c’est donc le même véhicule avec çà et là des variations d’équipements et quelques mesquineries (pas d’accoudoir amovible côté siège passager, par exemple, même en finition haute…) –la génération précédente de Combo était déjà empruntée à une autre marque (un Fiat Doblo rebadgé).

La ligne est commune aux trois véhicules, seules la calandre et la poupe se montrent spécifiques à chacune des trois marques. Plus proche du Peugeot que du Citroën en termes de design et d’élégance, le Combo apporte à Opel, pas vraiment réputé pour la souplesse de son amortissement, jusque-là conçu à l’allemande, un confort très appréciable avec des sièges qui semblent même moins fermes que sur le Berlingo. En finition haute innovation, le Combo offre en version 5 places une rangée de trois sièges indépendants à l’arrière très modulables et facilement repliables, gage d’un volume de coffre appréciable. L’équipement est correct sans plus (pas d’affichage tête haute comme sur le Berlingo, pas de park assist), l’ergonomie des commandes satisfaisante et la technologie audio héritée de PSA est perfectible (le Bluetooth pèche ainsi dans sa compatibilité avec l’iPhone par exemple en se montrant incapable, sur le Combo, tout comme sur le Berlingo ou le Rifter, de récupérer la liste des appels ou le carnet d’adresses, rageant !).

Autre motif de grogne, le système de maintien dans la file, lui aussi héritage du groupe, se révèle très (trop ?) directif, ce qui induit souvent des zig-zag intempestifs sur la chaussée en cas de franchissement de ligne. Mieux vaut donc le déconnecter.
En revanche, le moteur diesel de 130 chevaux et la boîte auto à 8 rapports confirment chez Opel, tout comme chez Citroën ou Peugeot, qu’ils sont un attelage très plaisant, à la fois souple et réactif et particulièrement agréable sur longue distance (avec en outre une sobriété à la pompe appréciable).

Cerise sur le gâteau : le Combo est de loin le moins cher des trois cousins avec un prix de base – après ristournes – de 17 650 euros soit 4 200 euros de moins que le Berlingo et 5 500 euros de moins que le Rifter. De quoi faire sérieusement réfléchir les plus chauvins.

Modèle essayé : Opel Combo Life Innovation 1.5 diesel 130 ch BVA8. Tarif : à partir de 29 450 €. Tarifs gamme essence : à partir de 17 650 €. Tarifs gamme diesel : à partir de 17 800 €.

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