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Treize à table !
La réforme du 16 janvier 2015 a profondément modifié le visage de notre pays. Donner envie d’y aller, d’y vivre, d’y investir. L’enjeu est de taille pour les 13 régions de la France métropolitaine qui se livrent à un véritable marketing territorial. La rédaction a choisi d’analyser les attraits et les forces de chacune d’elles dont les dimensions se rapprochent de leurs consœurs européennes, à l’instar des Länder allemands. Quatre filtres ont été retenus : l’écosystème entrepreneurial, les secteurs clés en termes d’emploi, la coopération territoriale et européenne ainsi que le poids du tourisme.
Auvergne – Rhône-Alpes
Ecosystème entrepreneurial : première Région de France à mettre en place une « French Fab » régionale qui dispose d’un dispositif complet pour les entreprises industrielles, TPE, PME et ETI, en matière d’innovation et de digitalisation, allant du diagnostic au financement dédié en passant par l’accompagnement à l’investissement.
Secteurs clés : mécanique, composants électroniques, énergie, pharmacie, technologies médicales, décolletage, pneumatique, plasturgie, éco-technologies, chimie…
Coopération territoriale et européennes : l’Union européenne a créé un programme de coopération transfrontalière autour des Alpes latines : ALCOTRA. Une coopération affirmée dans les domaines du social, de l’économie, de l’environnement et de la culture.
Tourisme : avec 19,7 milliards d’euros de consommation touristique, soit 8,1 % du PIB, c’est aussi la 2e économie touristique de France.
Le regard de Philippe Guérand, président de la CCI Auvergne – Rhône-Alpes : « Nous avons à la fois la taille, la diversité et l’agrément de vie. Avec ses 70 000 km2 et ses 8 millions d’habitants, la région a la taille d’un petit pays. Son tissu économique est particulièrement dynamique. En termes de PIB, elle se classe à la deuxième place française et à la quatrième au niveau européen. La région réalise 12,6 % des exportations françaises et son taux de chômage (8,8 %) y est inférieur à la moyenne nationale. »
Bourgogne-Franche-Comté
Ecosystème entrepreneurial : Dijon et son écosystème régional sont membres du réseau thématique Food Tech. La FoodTech Dijon Bourgogne-Franche-Comté est au croisement de trois enjeux majeurs : santé et bien-être, goût et plaisir et environnement, sur un domaine clé, l’alimentation.
Secteurs clés : l’industrie automobile est l’un des plus importants employeurs de la région, avec le site historique du constructeur PSA à Sochaux et ses nombreux équipementiers. L’industrie de la chimie, des caoutchoucs et des plastiques occupe également une place importante.
Coopération territoriale et européennes : partenaire de plusieurs projets européens, dont le projet Astus, co-financé par Interreg Espace alpin, qui vise à trouver des solutions de mobilité « bas carbone ».
Tourisme : le secteur génère 3 % de l’emploi dans la région selon des statistiques de l’INSEE.
Le regard de Marie-Guite Dufay, présidente de la Région : « Notre économie est à la fois plus industrielle et plus agricole, et elle dispose de champions nationaux et internationaux qui font l’excellence de notre région, qu’il s’agisse de l’automobile, de la mécanique de précision, de l’énergie ou de l’agroalimentaire, avec des niveaux de recherche et développement qui nous placent parmi les meilleurs. C’est en Bourgogne-Franche-Comté que l’on invente l’énergie de demain, les véhicules et les trains du futur, les nouvelles conceptions de la nutrition et les thérapies innovantes. »
Bretagne
Ecosystème entrepreneurial : l’objectif de la stratégie régionale de développement économique, d’innovation et d’internationalisation est de fixer un cap : la « glaz-économie » mêlant le bleu (économie marine), le vert (l’agriculture et l’agro-alimentaire) et le gris (numérique).
Secteurs clés : l’agriculture et la pêche se maintiennent mais une industrie performante s’est aussi développée autour de quatre champs d’activités phares (l’agroalimentaire, les télécoms, l’automobile, la construction navale). Le secteur des services connaît également un essor important.
Coopération territoriale et européennes : doté d’une enveloppe de 307 M€ gérés par la Région, le Fonds européen de développement régional (FEDER) intervient dans les domaines de la recherche, de l’innovation et du numérique, et accompagne la transition énergétique et écologique.
Tourisme : la région est la 4e destination touristique hexagonale en termes de fréquentation, et est celle qui est la mieux identifiée en termes de notoriété.
Le regard de Loïg Chesnais-Girard, président de la Région : « Entre terre et mer, alliant tradition et innovation, la Bretagne cultive, dans un cadre de vie apprécié, une identité forte nourrie par une ouverture au monde jamais démentie. Une «marque» reconnue et plébiscitée qui lui permet de se placer en pointe dans de nombreux domaines : industrie, énergies renouvelables, numérique, cybersécurité, pêche, agriculture… en se montrant créative et compétitive. »
Centre-Val de Loire
Ecosysteme entrepreneurial : la région a officialisé le 10 novembre dernier la création de son Conseil régional du numérique (CR’NUM). Une première en France. Sous la forme d’un espace de discussion, il réunit entrepreneurs, universitaires et acteurs de l’écosystème numérique local (représentant plus de 20 000 emplois).
Secteurs clés : l’industrie agroalimentaire (9,5 % de l’effectif), la plasturgie (7,4 %), la pharmacie (6,2 %), la métallurgie (5,8 %, en majorité de la sous-traitance) et le secteur du caoutchouc (5,1 %).
Coopération territoriale et européennes : la région anime le réseau Europe O Centre. Composé des acteurs mobilisés sur les questions européennes, il permet de mieux diffuser l’information de l’Union européenne et de créer une dynamique propice à l’émergence de projets européens sur le territoire.
Tourisme : 32 700 emplois sont liés au tourisme, ce qui représente 3,5 % de l’emploi total de la région.
Le regard de Mathieu Petit, conseiller du président de Région : « Région de nature et de culture, le Centre-Val de Loire est reconnu pour sa qualité de vie, le charme de ses paysages et la splendeur de son patrimoine historique, naturel et culturel. Le Val de Loire et ses châteaux, berceau des rois de France, est d’ailleurs classé au patrimoine mondial par l’Unesco. Région motrice aussi, à travers ses pôles d’excellence dans les domaines essentiels de la gestion de l’énergie, des ressources en eau, de la pharmacie, de la cosmétique et de l’aéronautique. »
Grand Est
Ecosystème entrepreneurial : la Région a un rôle important à jouer dans la préservation d’un équilibre territorial et d’un tissu économique de proximité en tirant parti de l’effet d’entraînement des agglomérations pour irriguer l’ensemble du territoire régional. Le but : doper la création de start-up issues de la recherche régionale via un travail avec les sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) mais aussi consolider un réseau des incubateurs labellisés.
Secteurs clés : l’industrie, la bioéconomie et l’artisanat.
Coopération territoriale et européennes : pour la période 2014-2020, plus de 1,4 milliards de fonds européens sont dédiés aux projets mis en œuvre sur le territoire du Grand Est grâce en particulier au programme INTERREG. De nombreux projets sont lancés autour de la mobilité et du développement territorial, de l’éducation, de la formation…
Tourisme : les destinations touristiques composantes de la Région Grand Est (l’Alsace, la Lorraine, la Champagne, l’Ardenne, les Vosges) ont développé une économie bâtie principalement sur la rencontre, le lien social, l’expérience et les savoir-faire partagés ainsi que sur des événements et des animations s’appuyant sur des traditions fortement ancrées.
Le regard de Jean Rottner, président de la Région Grand Est : « Mon ambition est de faire du Grand Est une région attractive, connectée, compétitive et innovante. On peut compter sur notre leadership industriel, l’excellence de nos savoir-faire et notre engagement pour la transformation industrielle. Les potentiels sont là. A nous de les accompagner dans la transition vers l’Industrie du Futur. Car la réussite de nos entreprises, c’est la réussite de notre Région. »
Corse
Ecosystème entrepreneurial : se révèle être en pleine émulation pour se structurer, se muscler et gagner en visibilité. Toute la communication visuelle rappelle les codes de la French Tech. Pourtant, il n’en est rien. Aucun label n’a été attribué sur ce territoire, aucun réseau thématique non plus. Mais avec un sanglier version origami pour emblème, les entrepreneurs corses veulent, eux aussi, être identifiés dans le tissu numérique français.
Secteurs clés : agroalimentaire et énergie.
Coopération territoriale et européennes : la Corse consacre près de 20 % de la dotation FEDER pour engager le territoire régional dans la transition énergétique en augmentant la part des énergies vertes et en diminuant la consommation énergétique dans les logements collectifs et bâtiments publics tertiaires.
Tourisme : sur l’île, un emploi sur dix est lié au secteur.
Le regard de Philippe Albertini, directeur général de CCI Corse : « Bénéficiant des effets favorables du tourisme et de la forte expansion de la construction, sa situation économique offre de multiples opportunités aux porteurs de projet. Elle connaît notamment un fort potentiel dans différents domaines, et, plus particulièrement, dans celui de la création d’entreprises. Cette dynamique entrepreneuriale est un point fort pour l’économie locale car la Corse est considérée comme l’une des régions les plus créatrices d’entreprises. »
Île-de-France
Ecosystème entrepreneurial : la Région mise sur les start-up pour faire de l’Île-de-France la « Silicon Valley » de l’Europe. Soutien financier, parcours d’accompagnement, appels à projets… elle déploie un panel d’aides pour soutenir la stratégie de croissance de ces entreprises prometteuses. Depuis deux ans, la Région Île-de-France, 1ère région économique d’Europe, s’engage dans une démarche résolument pro-business et largement tournée vers l’innovation. Elle est un partenaire majeur des start-up franciliennes et internationales.
Secteurs clés : première région aéronautique française. La filière des contenus numériques est portée par un tissu de PME dynamiques et créatives. Plusieurs autres filières, telles que la chimie, les industries agro-alimentaires ou l’industrie du luxe, contribuent également au développement de l’économie francilienne.
Coopération territoriale et européennes : dans le cadre de la Stratégie Europe 2020, la région Île-de-France entend donc répondre à quatre défis : le développement harmonisé de son territoire, en particulier des zones urbaines sensibles ; le renforcement de sa position compétitive en Europe et dans le monde, en mettant l’accent sur les PME/PMI ; l’amélioration de l’insertion sociale et professionnelle, notamment pour les jeunes et les personnes les plus fragiles ; et la mise en œuvre de réponses adaptées à l’urgence environnementale.
Tourisme : première destination mondiale avec 49 millions de touristes accueillis en 2017. 500 000 emplois directs et indirects.
Didier Kling président de la CCI Île-de-France : « Il y a un projet économique qui est assez exceptionnel pour le territoire, et il faut qu’on veille à ce que ce projet se réalise, c’est le Grand Paris Express. Il doit se réaliser, dans l’intérêt des entreprises mais aussi et surtout dans l’intérêt général. Derrière, ça doit contribuer pour partie à régler les problèmes de chômage, à structurer l’Île-de-France. »
Hauts-de-France
Ecosystème entrepreneurial : la région lilloise regorge d’incubateurs et accélérateurs mis en place par l’Etat et les collectivités locales pour les start-up. Labellisée French Tech, Lille et sa région offrent une large palette de dispositifs et programmes d’accompagnement publics, capables de faire éclore les jeunes pousses du numérique.
Secteurs clés : Avec 17 000 établissements et 9,7 % des effectifs nationaux, l’industrie reste le 1er secteur employeur de la région.
Coopération territoriale et européennes : situés au centre de l’Europe du Nord-Ouest, les Hauts-de-France disposent d’une position géographique stratégique, à proximité des principales capitales européennes : Bruxelles, Londres, Paris. L’État accompagne et conforte l’ouverture internationale de la région, source de dynamisme économique et de plus grande solidarité entre les territoires, en s’impliquant dans quatre niveaux de coopération : la coopération territoriale européenne, la coopération franco-britannique, la coopération franco-belge, la coopération décentralisée.
Tourisme : près de 70 000 emplois, 4 % du PIB régional… En Hauts-de-France, le tourisme est une industrie à part entière, située au cœur du bassin de consommation le plus riche d’Europe avec 78 millions d’habitants dans un périmètre de 300 kilomètres.
Le regard de Philippe Hourdain, président de la CCI Hauts de France : « Le tertiaire supérieur a continué à recruter, le numérique explose et la distribution connaît, elle aussi, de beaux jours. La logistique et les transports jouissent, eux, d’un positionnement des Hauts-de-France leur assurant de formidables atouts pour le développement de cette économie. »
Normandie
Ecosystème entrepreneurial : la Normandie, avec son axe Seine, s’inscrit dans la dynamique du Grand Paris. Des villes comme Rouen, Le Havre ou Caen développent une attractivité qui devrait contribuer à doper l’écosystème innovant normand.
Secteurs clés : la construction, le commerce et le secteur des services reflètent la vitalité économique de la région.
Coopération territoriale et européennes : la Région participe à des réseaux qui permettent à leurs membres de promouvoir leurs intérêts communs et de coopérer sur des projets : la Conférence des régions périphériques maritimes d’Europe (CRPM) et l’Association française du conseil des communes et des régions d’Europe (AFCCRE).
Tourisme : la fréquentation touristique génère 38 000 emplois en moyenne annuelle, avec un pic à 50 000 l’été.
Hervé Morin, président de la Région Normandie : « Du Mont-Saint-Michel à Étretat en passant par Giverny et Omaha Beach, la Normandie figure parmi les régions les plus connues au monde. Elle tire ses forces économiques de ses nombreux secteurs d’excellence : automobile, chimie-pharmacie, flaconnage de luxe, nucléaire et énergies renouvelables, filière équine, électronique, agro-alimentaire… Que ce soit au niveau économique ou touristique, son potentiel en termes d’attractivité et de développement est sans limites ! »
Nouvelle Aquitaine
Ecosystème entrepreneurial : dans sa volonté de rendre encore plus compétitives les entreprises du territoire, en particulier à l’international, la Région a mis en place, en lien avec Bpifrance, un programme d’accompagnement renforcé, sélectif et sur mesure : Nouvelle-Aquitaine Accélérateurs.
Secteurs clés : l’industrie se montre particulièrement dynamique avec des filières d’excellence comme l’aéronautique et l’aérospatial.
Coopération territoriale et européennes : depuis 2015, la Région œuvre au sein de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM, 150 Régions) pour promouvoir un développement plus équilibré du territoire européen dans plusieurs domaines (transports, recherche, emploi-formation, énergie, pêche).
Tourisme : 720 km de littoral, 12 milliards d’euros de dépenses touristiques et plus de 103 000 emplois liés au secteur.
Le regard de Rachid Belhadj, directeur du service de presse de la Région : « Fruit d’un soutien massif de la Région envers ses artisans, usines et entreprises, la reprise économique bat son plein en Nouvelle-Aquitaine. En effet, la Région a su créer un véritable écosystème de talents, grâce à un accompagnement de proximité et le pari de l’innovation, à travers des programmes comme «Usine du Futur» ou «Booster», ou encore le développement des clusters et filières. »
Occitanie
Ecosystème entrepreneurial : la Région se positionne en véritable pépinière d’entreprises. Les raisons : un bon maillage du territoire en outils d’accompagnement, une interconnexion entre les acteurs de la recherche, de l’accompagnement, les réseaux tels que LeadeR Occitanie et les start-up.
Secteurs clés : l’Occitanie est la deuxième région française en termes d’emploi agricole. L’accent est tout particulièrement porté sur l’agriculture biologique.
Coopération territoriale et européennes : depuis 2001 (Midi-Pyrénées) et 2006 (Languedoc-Roussillon), à l’instar de 220 régions européennes, la Région est présente à Bruxelles. L’objectif : travailler le plus en amont possible avec les institutions européennes pour anticiper, voire influencer les décisions communautaires.
Tourisme : deuxième industrie de la région devant le BTP et l’aéronautique et talonnant le secteur « agriculture–agroalimentaire ».
Le regard de Carole Delga, présidente de la Région : « Située au cœur de l’arc méditerranéen, carrefour de civilisation, la région vit une double dynamique d’intégration européenne et de coopération avec de nombreux pays du bassin méditerranéen. Pour l’Europe du Nord et du Sud, elle est un espace ouvert et attractif, grâce à ses moyens de communication (maritimes, aériens et terrestres), mais aussi ses pôles universitaires et de recherche et son réseau de PME internationales ».
Pays de la Loire
Ecosystème entrepreneurial : lancé par la région, l’appel à projets baptisé Résolutions marque son engagement en faveur du développement économique via l’innovation.
Secteurs clés : si la région bénéficie d’un tissu économique diversifié, elle possède également certaines spécificités sectorielles. L’industrie et l’agriculture sont davantage représentées en Pays de la Loire qu’au niveau national, au contraire de certaines activités de services.
Coopération territoriale et européennes : le rôle du dispositif CAP Europe est d’encourager les Ligériens à participer à des projets de coopération transnationale, en contribuant notamment au cofinancement d’un projet européen (type Erasmus), et de soutenir des actions ou colloques d’information sur les politiques européennes ayant un impact utile sur le territoire.
Tourisme : 18 millions de visiteurs annuels, ce qui place la région au 6e rang national.
Le regard de François Bonneau, président de Région : « Le Centre-Val de Loire est l’une des toutes premières régions agricoles de France, et la première en Europe pour la culture céréalière. C’est le grenier à blé du pays. C’est enfin une grande région industrielle, qui produit notamment 40 % de la production pharmaceutique nationale, et occupe une position de premier plan dans de nombreux secteurs »
Paca
Ecosystème entrepreneurial : la région est à cheval sur trois pôles labellisés French Tech: Aix-Marseille, Nice Sophia-Antipolis et Avignon. Ils sont le reflet de sa vitalité et son dynamisme.
Secteurs clés : avec 400 000 emplois directs et indirects, l’industrie représente près d’un tiers des emplois salariés privés de la région.
Coopération territoriale et européennes : du fait de sa position géographique, la région est très impliquée dans la coopération territoriale européenne. Pour la période 2014-2020, elle participe à cinq programmes de coopération.
Tourisme : deuxième destination pour l’accueil des touristes internationaux, PACA accueille chaque année 31 millions de séjours touristiques. L’économie touristique génère en région 18,6 milliards d’euros, soit 13 % du PIB régional, et représente 141 000 emplois associés.
Le regard de Philippe Servetti, PDG de Team Côte d’Azur : « Au-delà de sa qualité de vie exceptionnelle, la Côte d’Azur constitue un véritable «living lab» au cœur de la smart city Nice Côte d’Azur et de Sophia Antipolis, 1ère technopole d’Europe. Connectée à l’international grâce à son aéroport, classé 2e de France, la Côte d’Azur multiplie les atouts : une offre immobilière compétitive, un vivier de talents spécialisés notamment dans l’IT, et des secteurs technologiques de pointe (biotech, IA, automotive, cleantech…). »
Jonathan Nahmany