Temps de lecture estimé : 1 minute
La loi Pacte, adoptée le 11 avril, définit et encadre le recours à l’affacturage inversé collaboratif. J’ai été missionné par les ministres MM. Le Maire et Darmanin pour aider à faire connaître ce dispositif et assurer son déploiement auprès des acteurs économiques privés et publics.
Je vous entends déjà, « l’affacturage on connaît ! », « encore une évolution pour compliquer les choses ! », « les donneurs d’ordre ne voudront jamais ! », etc. Laissez-moi ces quelques lignes pour vous convaincre que cet outil est simple et ne présente que des bénéfices pour tout le monde !
Le constat depuis plusieurs années : les PME sont confrontées à deux problèmes, le financement de leur trésorerie et les retards de paiement. L’affacturage est apparu alors comme une solution de financement rapide et simple !
Mais l’affacturage c’est quoi ? Vous êtes fournisseur, vous envoyez votre facture à votre client et si vous souhaitez être payé tout de suite, vous démarchez votre banquier ou factor. Lequel vous avancera l’argent mais avec un taux d’intérêt assez important pour couvrir le risque.
Depuis quelques années, les donneurs d’ordres prennent conscience de l’impact des fournisseurs dans leur performance et notamment sur l’importance de sécuriser leur approvisionnement. Pour répondre à cet enjeu crucial, certains donneurs d’ordre ont souhaité s’engager dans une démarche de financement plus responsable et plus durable en proposant une solution de financement rapide à des taux plus avantageux.
Le dispositif a donc été inversé : vous envoyez vos factures, le client reconnaît celles qu’il accepte de vous payer rapidement et le factor vous les avance. Le risque pour le factor est faible de par la qualité de la signature du client. Vous bénéficiez alors d’un taux d’intérêt plus faible.
Mais alors pourquoi rendre le dispositif collaboratif ?
L’affacturage inversé ne permet pas au fournisseur de choisir les factures qu’il souhaite voir payées rapidement. D’où l’avantage de l’affacturage inversé collaboratif par lequel fournisseur décide lui-même quelles factures sont à régler immédiatement. Le reste des factures sera honoré dans les délais légaux, par le client. Ce terme collaboratif vient donc confirmer l’objectif de ce dispositif : beaucoup plus de souplesse pour le fournisseur dans la gestion de son BFR et plus de confiance entre les acteurs économiques.
Certains accords ont déjà été mis en place dans le privé comme dans le public – chez Engie ou à l’Ugap par exemple – mais tout cela reste trop confidentiel. Pourtant, les retours sont tous très positifs et témoignent d’une vraie amélioration de la relation entre clients et fournisseurs. Alors si vous vous êtes déjà lancé/e dans l’expérience ou que vous souhaitez en savoir plus, rejoignez le mouvement que j’ai lancé pour promouvoir ce dispositif responsable et durable !